The UEFA Europa League trophy is displayed on the pitch prior to the UEFA Europa League final football match Ajax Amsterdam v Manchester United on May 24, 2017 at the Friends Arena in Solna outside Stockholm. / AFP PHOTO / SOREN ANDERSSON

L’olympique de Marseille affrontera ce mercredi 16 Mai 2018 l’indéboulonnable formation madrilène à Lyon à 18h45 GMT. Une affiche quasi inédite, entre ces deux formations au style de jeu diamétralement opposé.
Jamais depuis 2004 les marseillais n’ont atteint ce niveau de la compétition Européenne, quant à son adversaire Athlético Madrid, elle est déjà habituée à ce rendez-vous continental. Récemment Vainqueur, en 2010 et 2012 sous le magistère de Sergio Aguero et l’inépuisable Diego Forlan. Les hommes de Rudi Garcia devraient toutefois serrer les ceintures, en ce sens où, les espagnols regorgent des joueurs de qualités, tant sur le plan mental, technique, physique, tactique et aussi d’endurance.
La superstar française de Madrid Antoine Griezzman s’était montrée efficace en demi-finale face aux gunners d’Arsenal, en mettant en échec les anglais sur leur pelouse en début Mai, ce qui a permis aux madrilènes de se qualifier sur le score d’un but à zéro au match retour.
Sûre de leur parcours, les olympiens ont bataillés contre vents et marrées du début jusqu’en demi-finale contre les autrichiens de Salzbourg afin d’arracher leur billet pour la finale.
Mais comme souvent cette saison, les poulains de Rudi se sont retrouvés bien seuls : surtout le match aller de la quart de finale, opposant aux allemands RB Leipzig, une rencontre où la plupart des titulaires phocéens n’ont pas effectué le déplacement en Allemagne, évitant ainsi le pire des scénarios en concédant le score minimal 1-0 pour RB Leipzig.
Désignés favoris, les rouges et blancs de Diego Simoné, auront face à eux un public acquis à la cause marseillaise, c’est-à-dire le match se déroulera sur le sol français de Lyon. Cela pourra galvaniser les troupes de Rudi Garcia à y croire jusqu’au bout en vue de redorer l’image honorifique, que les phocéens ont perdu depuis plus de 24 ans.

Amara Touré