Les pêcheurs et usiniers en formation sur les normes SPS pour un meilleur accès au marché pour la pêche artisanale en Afrique de l’Ouest
L’office nationale de contrôle sanitaire des produits de la pêche et de l’Aquaculture (ONSPA) en collaboration avec l’organisation des Nations Unies pour le développement Industriel (ONUDI) sur financement de du fonds pour l’application des normes et le développement (STDF) ont initié une série de formation à l’intention des pêcheurs usiniers sur l’application des normes (SPS) pour un meilleur accès au marché pour la pêche artisanale en Afrique de l’Ouest.
Cet atelier de cinq (5) jours permettra à la mise à niveau des normes SPS et de la chaine de valeur pour faciliter l’accès aux marchés régionaux aux pêcheurs artisans d’Afrique de l’Ouest. Cet atelier a connu la présence de la cheffe de cabinet de ministère des Pêches et de l’Economie Maritime, de la directrice de l’ONSPA, du président de la fédération guinéenne des pécheurs artisans et des pêcheurs massivement mobilisés pour la circonstance.
Prenant la parole, la directrice de l’ONSPA, M’Mah Savané a mis l’occasion à profit pour rappeler que cette formation est une assistance de l’ONUDI sur financement de la STDF pour créer une performance des pêcheurs pour avoir des produits de qualité. Selon toujours la directrice, cet atelier nous permettra d’avoir une bonne pratique de la pêche et créer un cadre de santé permettant une mise à niveau des normes SPS et de la chaine de valeur pour faciliter l’accès aux marchés régionaux et internationaux aux pêcheurs artisans de l’Afrique de l’Ouest.
Pour le président de la fédération guinéenne des pêcheurs artisans El Hadj Mamadou Oury Diallo, cette formation est un atout parce que notre pays n’est plus sur la liste noire de l’UE et nous devrions nous engager afin de relancer, mettre des choses en place à fin d’évaluer ce qui est fait et ce qui doit être fait. Le président Mamadou Oury a salué l’effort du gouvernement qui est engrain de mettre en place certaines pratiques permettant une bonne pratique de la pêche dans notre pays. L’expert Alexandre Diouf venu pour la circonstance à quant à lui affirmé que sa venue en Guinée est de comprendre ce que le projet fait en Guinée, comprendre les résultats qui ont été atteints et tirer des solutions qu’on a eu et nous saluons l’engagement et la mobilisation des séminaristes.
La cheffe de cabinet du ministère des Pêches et de l’Economie Numérique Madame Sona Camara, cette formation est de permettre aux participants d’apprendre les bonnes pratiques sanitaires à travers le respect des normes, renforcer les capacités de nos artisans. Il est bon d’exporter pour un plus valus nous laissé entendre Sona Camara.
Au cours de ces séances de formation plusieurs thèmes ont été abordés notamment, la connaissance du poisson, l’évaluation de la fraicheur du poisson, l’importance économique et nutritionnelle du poisson, faire la bonne pratique d’hygiène sur la pirogue, environnement du port de pêche, hygiène à l’embarquement , hygiène pendant la pêche , hygiène du personnel, hygiène au débarquement, la lutte contre les nuisibles , la gestion des déchets, la bonne pratique d’hygiène et de fabrication ( BPH/BPF) des ETP, étape de nettoyage et désinfection , lutte contre les nuisibles , la gestion des déchets, l’application dans les usines de traitement de poisson, la bonne pratique d’hygiène, la bonne pratique d’arrimage, la bonne pratique de manipulation, la bonne pratique de transport, l’application du HACCP dans les établissements de traitement de poissons.
Cet atelier de cinq (5) jours à débuté par des séances théoriques à la messe des officiers du camp Samory suivi des séances pratiques au port de Bonfi, là les pécheurs ont énumérés quelques difficultés de l’environnement de nos mers dans de piteux état, le manque de poisson, la saleté en bordure de mer et beaucoup d’autres difficultés dont les partenaires ont souhaité accompagné la direction de l’ONSPA. Cette deuxième séance de formation qui a débuté ce lundi va se poursuivre avec des séances pratiques au port de Dixinn pour aussi énumérer d’éventuelles difficultés auxquelles le secteur est confronté.

BIS