Après l’annonce des autorités guinéennes sur l’augmentation du carburant à la pompe, il y’a quelques jours, la grogne sur cet état de fait ne cesse de grandir dans tous les coins et recoins de la capitale Conakry. Une possibilité sur laquelle les citoyens lambda déplorent cette décision, qui va sans doute susciter d’amertume et désillusion.
L’on se souvient il y’a trois ans, lorsque le cours mondial du baril a chuté environ 23 dollars US, équivalent à peu près 5.000 fg/litre à la pompe, l’Etat guinéen n’avait pas fait de concession pour la réduction du prix du carburant, pour cause :
La subvention de l’or noir par l’Etat depuis des années au profit des citoyens, l’effort du programme de redressement de l’économie d’où la restructuration de l’économie nationale axée le PPTE (pays pauvres très endettés). Avait soigneusement défendu l’exécutif guinéen.
La guinée qui a une faible productivité nationale, n’a largement pas assez de choix, que de se pencher à un possible hausse du carburant pour pallier à certains disfonctionnements de la recette publique.
Alhassane Bah Citoyen à Dixinn « ça va être encore dur. La conjoncture deviendra une autre chose pour les gens surtout le côté alimentaire. Vous savez ici en Guinée, si le prix du carburant monte, la plupart des secteurs sera sans doute affectés, ce qui est dommage pour le bas peuple. » S’alarme-t-il.
Cette décision intervient un mois après le remaniement du gouvernement dont la mission est actuellement assurée par Kassory Fofana.
En attendant l’application de la présente décision, la frustration se nourrit par des petits débats dans les cafés, les gargotes, les marchés y compris dans les bureaux pouvant mener à un éventuel assouplissement du prix à la pompe.

AMS