La crise d’eau potable, est l’un des problèmes majeurs de nos jours. En Guinée, considéré comme le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest où plusieurs cours d’eau y prennent leur source, mais aujourd’hui, certains quartiers de la préfecture de Coyah sont confrontés à ce manque criard d’eau potable, c’est le cas du quartier Somayah Plateau.
Pour se rendre à l’évidence, à Somayah plateau, dans la préfecture de Coyah, les habitants de ce quartier en souffrent le pire, parce que, dans tout le quartier, il n’y a que trois (3) pompes pour une population qui s’agrandie du jour en jour.
Dans ce quartier populaire, le constat est regrettable, la première pompe, c’est pour la famille Sylla et ses locataires, mais elles sont plus nombreuse que leur pompe et chaque fois ce sont des disputes ou des injures, car, chacun veux remplir tous ses seaux et des bidons avant que l’eau ne parte. Et c’est parce que l’eau ne viennent qu’a 06heures pour repartir à 08heures et les habitants de cet entourage gagnent difficilement de l’eau potable à cette pompe.
Pour certains citoyens, ils n’ont pas manqué de dire leur mécontentement à l’endroit des autorités en place
Mariama Ciré Sylla, locataire : « Moi j’ai des enfants chaque matin je dois les entretenir, faire des travaux ménagers et tout ce qui s’en suit, donc la propreté ne se fait pas à l’absence de l’eau. Je ne gagne pas cette eau à suffisance à notre pompe ici ; je suis obligée de parcourir des kilomètres pour en avoir mieux, au moins passer une journée et attendre la course pour le lendemain. A cette pompe, il y a une loi qui est votée. A part de la famille Sylla, tous les autres qui viennent pour puiser de l’eau, ils n’ont pas droit de puiser plus de trois (3) bidons ou sceaux.
Aminata Sacko, gérante de cette pompe donne quelques précisions : « A notre pompe, si tu viens on te donne deux bidons ou deux sceaux d’eau. Car, c’est nous qui payons la facture et personne d’autre nous assistent, mon mari ne travaille pas comme avant, donc on se débrouille pour payer cette facture, mais comme l’eau c’est la vie, c’est pour cette raison nous acceptons que chacun puisse avoir un peux d’eau potable ».
Quant à Lansana M’mah Camara l’un des puiseurs d’eau s’exprime : « La Guinée, un pays ou les autres fleuves prennent leur source n’à ni l’eau à plus forte raison le courant. Je me demande pour quoi nos responsables ne pensent pas à nos problèmes. Car, qui parle la bonne santé parle la propriété et qui parle la propriété par la santé et qui parle la santé parle forcement l’eau et le courant.
Donc, l’Etat guinéenne n’à cas bien revoir sont programme pour rendre bien sa population heureuse ».
Mme Laila, il y a l’accès total sauf si tu ne veux pas. Elle donne son feu vert : « Moi mon mari est décédé mais depuis très longtemps, nous ont fait pas payer les gens pour avoir de l’eau, et je continuerais sur ses traces, donc je suis engagée à servir mes proches pour un autre jour, parce que tout le monde ne peux pas gagner à la fois. Aujourd’hui moi je donne et qui sait demain, sauf le Tout Puissant Allah. Donc, la méchanceté ne sert à rien ».
Seulement ce qui me fatigue ce sont des discutions et des injures, des cris et de bagarres de ce qui viennent pour puiser, je suis même obligée dès fois a fermé ma pompe pour leur dire je suis la seule patronne, ici n’est pas un lieu de spectacle ou un terrain de football. Sinon chez moi la porte est grande ouverte.»A part de ces trois (3) pompes, l’eau peux ne pas venir pendant 72heures ; tous le quartier se rend à Moussa Forèya un trou qui a été creusé par feu Moussa Forey Camara depuis la première République, c’est-à-dire le temps du feu Ahmed Sékou Touré, et ce trou ne tarisse jamais. Si le monde est trop, pour avoir un seau d’eau, c’est tout à fait un problème. C’est comme telle se présente, la pénurie d’eau potable à Somayah plateau dans la préfecture de Coyah est un véritable casse-tête pour les citoyens résident.

BIS