La mendicité est un phénomène récurrent dans la cité. Ce métier est plus souvent pratiqué par des personnes handicapes ou pauvres, mais comme on gagne de dans facilement de l’argent certaines personnes pratiquent même ils n’ont pas cette invalidité. Arrêtés au soleil de 7 heures à X heures, ces mendiants sortent de chez eux pour chercher leurs quotidiens avec compagnons ou compagnes. Si on prend la préfecture de Coyah par exemple, la majorité des mendiants sont des aveugles.
Mabinty Sylla est la cheffe des mendiants résidant à Somayah Plateau : j’ai loué un bâtiment complet seulement pour nous les aveugles. Moi je suis aveugle depuis mon enfance, je pratiquais ce métier et je me connais avec beaucoup de personnes de bonne volonté de mon village à Forécariah jusqu’à Conakry et beaucoup d’entre eux, ont mon numéro. Quand je reçois un coup fil qu’il y a un don moi aussi j’informe mes amis aveugles pour que chacun de nous gagne un peu, parce que, perdre ses yeux c’est Dieu seulement qui peut faire à un être humain.
Quand on part loin, il ya certaine personne qui ont transformée cette mendicité en commerce. S’il y a des sacrifices à la grande mosquée de Fayçal ou d’autre société, Mabinty Sylla : Je déplace un (1) ou deux (2) muni bus, seulement pour des aveugles ; si c’est vingt (20) à trente (30) personnes et je paye leur transport. Mais à condition, si chacun gagne 1.500.000 mille FG par exemple, pour moi, c’est 500 mille et c’est comme ça que j’ai construis quatre(4) maisons et une boulangerie qui fonctionne 5 sur 5 dans mon village actuellement.
Ils ont des cuisinières à payer des enfants à nourrir des femmes mariées. Le matin en sortant chaque mendiant donne 10 à 15 mille et ils trouvent que le repas prêt à leur rentrée donc ces mendiants sont bien organisés.
Avoir un handicap, c’est très difficile, mais on s’en remet à Dieu, parce que, c’est rater le goût de la vie d’un coté et d’autre part ils gagnent de quoi se nourrir.

BIS