A trois jours de l’augmentation fantaisie du carburant en Guinée, les citoyens de la Capitale Conakry en particulier et toute la Guinée en générale ne partagent pas cette idée des autorités en place.
Alpha Oumar Diallo, étudiant : c’est une honte pour notre pays, l’augmentation du prix du carburant dans notre pays par les responsables en place nous prouve encore que, c’est des responsables qui ne veulent pas le progrès ou le développement de notre cher pays. Sinon, un pays comme le notre, qui est le scandale géologique, le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest et pourquoi pas la réserve mondiale de bauxite. Et pour quoi nous souffrons toujours? Moi je réponds tout simplement, c’est parce que, nous n’avons pas des personnes ressources, c’est-à-dire qui sont soucieux de l’avenir de notre pays.
Donc, pour cette augmentation fantaisie de la part des responsables en place n’est pas la bienvenue, l’Etat doit au moins penser à sa population.
Abdoul Gadiry Bah, taxi mettre : Vraiment c’est déplorable pour notre pays, le guinéen au regard de son quotidien, le gouvernement Kassory doit mettre une idée progressiste pour l’émancipation de la Guinée. Les autorités et les citoyens doivent se donner la main pour conjuguer le même verbe. Sinon les choses deviendront encore difficiles.
Donc, pour l’augmentation du prix du carburant, c’est un problème que seul l’Etat peut résoudre ce problème. Les citoyens lambda ne vivent que de son quotidien, donc, nous disons au président de la République et son gouvernement, de faire tout pour rendre la population heureux.
Selon Amadou Diallo de la CNTG : C’est une information de dernière minute, nous les responsables syndicales a affirmé aux dernières nouvelles, nous avons été appelés par le président de la République, qui était à Nouakchott pour le 31ème sommet de l’UA. Nous avons échangé avec lui, nous lui avons fait le compte-rendu de ce qui s’est produit le jeudi (réunion entre syndicat et le PM, et nous lui avons dit que son premier ministre nous a dit que le prix du carburant n’est pas à négocier à négocier, il a réagi négativement. Il a dit qu’il n’est pas d’accord avec le premier ministre d’un tel comportement. Il a dit qu’il n’a jamais dit que ce n’est pas négociable ; il nous a chargés de rencontrer le patronat de mieux se comprendre avec ce dernier afin que le compte-rendu lui soit fait.

BIS