Confrontés à un défi pénible sur le marché de compétitivité lié à l’emploi, les jeunes diplômés sans emploi se réfugient souvent dans les bars cafés de la place dans le même but de fructifier de nouvelles relations, de s’informer sur l’actualité, bref créer un espace d’échanges entre la sphère intellectuelle de la place.
Généralement, bien après leur cursus universitaire, les novices dans le monde professionnel d’une part et d’autre pour des raisons inavouées. Certes, quotidiennement présentent aux heures de pointe, ces personnes désœuvrées se contenteraient néanmoins sur leur place habituelle (Bars-café) considérées comme leurs bureaux.
A rappeler, les conditions macroéconomiques du pays qui ne favorisent guère l’employabilité et la croissance, en est l’une des causes de ce chômage endémique. Cependant, nous constatons avec regret que la fréquentation excessive de ces lieux de bavardages suscite en grande partie chez les jeunes : la paraisse d’entreprendre, d’innover, aussi vient se greffer le désapprentissage de leurs formations académiques. Certes, cela nuirait ainsi l’esprit de combativité et d’ardeur des jeunes cadres.
En outre, ce climat de précarité oblige généralement les chômeurs à passer des temps dans le loisir afin de ne pas s’isoler au quartier et éventuellement acquérir les informations sur les offres d’emplois.
Sur la question, certains jeunes se sont apprêtés à nos demandes.
Abdoulaye Bangoura diplômé en sociologie (licence 3) « j’ai consenti assez d’effort, franchir plusieurs étapes afin d’obtenir un stage, mais en vain. Partout j’ai postulé, une demande n’a pas été répondu, jusqu’à maintenant, c’est pourquoi je viens échanger auprès de mes amis, peut être si dieu le veut bien j’aurai une relation là, qui pourrai me faire sortir de ce chômage incessant. »
Keita Kaba maitrisard en Relation Internationale « j’ai l’impression ici, si l’on pas de relation, il n’est pas facile de travailler en Guinée. A chaque fois je postule, aucune entité ne me fais appel, sinon j’ai un CV appréciable au moins. Qu’à cela ne tient, la culture de l’excellence et de mérite commence à disparaitre dans les milieux professionnels guinéens, faute de quoi, nous connaissons une quantité de jeunes filles qui n’ont absolument pas de niveau requis pour œuvrer. Oui, la vie est aussi contraire aux règles. Dieu nous aide. » A-t-il imploré.
Au regard de ces multiples situations, force est de constater que le chômage constitue pour les jeunes africains en particuliers ceux de la Guinée l’un des problèmes majeurs de ce siècle et provoquant ainsi l’immigration clandestine vers l’Europe au péril de leur vie.

A Touré