Ils étaient des milliers à manifester de la haute banlieue de Conakry jusqu’à esplanade du stade du 28 septembre de Dixinn, dans le but de protester sur l’augmentation du prix du carburant en date 1er Juillet 2018.
Une pléiade de la société civile guinéenne composée des artistes, humoristes, les différentes organisations de la société civile (CNOSCG, balai Citoyen, PJDD) et les opérateurs économiques, tous étaient réunis pour exprimer leur désaccord face à la hausse du carburant à la pompe.
Pour le président de conseil national des organisations de la société civile Guinéenne, Dr Dansa Kourouma, exprime sa volonté d’accordé 24 heures au gouvernement de revenir sur leur décision, faute de quoi, il trouvera encore dans les prochains jours plus d’un million de personnes à manifester. Poursuivant son intervention, M Kourouma prévient que la création est finie.
De côté, le président des forces civiles Abdourahamane réitère l’engagement de sa structure que nul ne pourra maintenant nous intimider. Il poursuit en ces termes « ils tenteront de nous intimider, de nous divertir et de nous diviser, mais ça ne marchera pas » indique le leader des forces civiles guinéens.
Dans le sillage des organisateurs, figure aussi le célèbre artiste Elie Kamano, qui avec allégresse, conteste également cette flambée du prix de carburant « 8000 GNF ou rien » scande le Raggamen. Plus loin dénonce la mal gouvernance et la corruption des gouvernants. Pour lui, c’est qui est la cause centrale de cette hausse du carburant.
Une rencontre euphorique et contestataire qui semble donner un nouvel élan à la société civile Guinéenne, qui tant bien que mal à s’affirmer dans les grands dossiers nationaux pour l’intérêt de tous les Guinéens.

A Touré