Pour la propreté de nos quartiers, le combat concerne à la fois des chefs de quartiers, des sociétés et entreprises productrices ou utilisatrices des objets plastiques et les habitants des quartiers. Si les ordures ménagères sont rencontrées çà et là, tas d’immondices, il est aussi important de reconnaitre que les plastiques qui jonchent nos coins et recoins dans nos quartiers, contribuent tristement à aggraver la situation.
Des emballages en plastique vides, sachets d’eau et autres, quotidiennement consommés à maints endroits sont jetés partout et surtout en quantité effrayante sans soucier de la gravité que cela entraine dans nos quartiers. Un spectacle désolant, et aucune précaution n’est envisager par les citoyens pour mettre fin à cet incivisme.
Mais, la question que l’on se pose, quelle est la place de nos chefs de quartiers ?
Paul Julien Lamah, résident au Km 36 : Sans vous mentir, nos chefs de quartiers ne sont pas du tout responsables, parce que les quartiers sont très sales. Donc, nos chefs de quartier doivent se soucier du problème du quartier, au lieu de rester bras croisé ou de vendre les terrains ou de semer les pagailles dans les quartiers entre les citoyens.
Je dirais à nos autorités de venir dans les quartiers pour bien contrôler ces chefs de quartier ou organiser les formations pour ces chefs de quartier, Sinon, sans vous mentir, nos chefs de quartier ne sont pas à la hauteur de leur responsabilité.
Mariama Binta Baldé, directrice de son état, mon chef de quartier qui est là, il n’a jamais été à l’école, et pourtant, un analphabète, comment il va diriger les intellectuels en ce 21ème siècle que nous vivons ? Pour moi, le président de la République ne peut pas faire tout, c’est pourquoi il nomme les ministres, les préfets, les sous-préfet, les maires pour ne citer que cela. Normalement, chacun à son compte à rendre. Donc, un chef du quartier, son rôle, c’est de chercher les bons projets pour son quartier, être en contact avec les jeunes, sauvegarder les biens du quartier, c’est-à-dire, le terrain de football, la maison des jeunes, la boîte de nuit, la plage, le cinéma pour la jeunesse, le marché pour nos mamans, parce que, la femme a besoin de ça pour nourrir sa famille, l’hôpital, pour la santé de tout le monde, rendre le quartier plus propre et attirant. Mais, si un chef de quartier n’avance pas ces idées devant les autorités en place, quelle sera sa place ?
Donc, je dirais à tous les chefs de quartier d’être un bon chef, c’est-à-dire de ne pas regarder l’intérêt personnel, mais plutôt l’intérêt commun, c’est pourquoi le pays va avancer dans le progrès et surtout dans la paix.

BIS