Partout à Conakry, les immondices abritent les carrefours malgré les trois journées de campagne d’assainissement que le gouvernement Kassory Fofana a fait observer à la population, afin de pouvoir rendre nos Communes et nos quartiers plus attirants qu’avant.
La situation d’insalubrité de la Capitale guinéenne reste toujours d’actualité malgré certaines stratégies employées jusque-là par les gouvernants qui se succèdent à la tête de notre pays. Bien qu’étant à son début, la campagne initiée par le chef du gouvernement, Kassory Fofana n’a manifestement pas encore produit d’effet sur le terrain.
Les ordures entassées partout dans nos carrefours, l’occupation anarchiques par les vendeuses et vendeurs, les étalagistes venu du n’importe comment, l’écoulement des eaux usées et des différentes toilettes des ménages suscitent beaucoup de commentaires et d’interrogations. Mais nous sommes dans quel pays ? Selon un passant qui venait juste de sortir du marché de Matoto, dans la Commune du même nom. Nous sommes dans un pays de merde, un pays là où les citoyens ne veulent pas respecter le civisme. Notre pays par son histoire était la perle de l’Afrique de l’Ouest. Pour ma part, je dirais tout simplement que la responsabilité reste partager, c’est-à-dire entre nous les citoyens et les gouvernants, l’Etat doit créer une solution pour mettre fin à cette crise que nous traversons pendant des années, de mettre une usine d’insalubrité et crée un dépotoir des déchets pour que chaque citoyens et citoyennes puisse mettre ces ordures dans la tranquillité la plus absolue, chercher aussi des ONG ou des sociétés qui pourront gérer ces cortèges des ordures qui nous entourent.
De la presqu’île de Kaloum en passant par carrefour Donka, Kenien, Bembéto, Enco 5, Cossa, Matoto, Kissosso, Enta, Tombolia et Lansanaya Barrage l’atmosphère est toujours alarmant.
Donc, le constat est très inquiétant pour les riverains et les passants, car, avec la saison des pluies nous risquons de ramasser les salles maladies, surtout les maladies épidémiques.

BIS