C’est à la résidence de son excellence, Roberto Rodirguez Pena, l’ambassadeur de Cuba en Guinée, que s’est tenue la journée culturelle cubaine.
Sous la présidence d’honneur de son excellence, l’ambassadeur de Cuba en Guinée, accompagné par l’ambassadeur de la Turquie en Guinée Mme NOUR SAGMAN et les ambassadeurs d’Allemagne, d’Iran, du Royaume du Maroc et tant d’autres personnalités qui ont bien voulu prendre part, et sans oublier la communauté cubaine en Guinée.
D’entrée, son excellence Roberto Rodriguez Pena, ambassadeur de Cuba en Guinée, la révolution cubaine est née il y a 150 ans. Elle a commencé le 10 octobre 1868 et continue jusqu’à nos jours. A cette date, le concept de patrie, de nation, d’indépendance est devenu réalité et la rébellion, l’héroïsme et le cubanisme se sont manifestés. La culture cubaine a atteint son expression maximale.
En 1600, dans la première œuvre littéraire cubaine, ‘’Le Miroir de la Patience’’ apparait Salvador Golomon comme un héros, prélude aux racines africaines de l’indépendance de Cuba.
Le père Felix Varela a apporté les idées émancipatrices et la Révolution française a projeté son idéologie rénovatrice pour les guerres d’indépendance en Amérique latine. Puis a surgi le débat entre réformistes, annexionnistes et indépendantistes. Pour certains, le débat n’est pas terminé, mais le peuple cubain a choisi son indépendance et sa liberté.
La culture cubaine a toujours démontré sa capacité d’accueil aux courants culturels du monde sans nuire à ses contours culturels et historiques.
Pour l’ambassadeur, les nouvelle tendances culturelles reflètant les traditions et les coutumes apparues dans la littérature ont encouragé le théâtre et les arts, enracinés dans la mémoire collective des cubains depuis le début du XXè siècle.
La culture, dès le début, est devenue le fondement politique qui a pénétré dans tous les recoins de la société pour consolider l’art de la création esthétique, matérielle et spirituelle des cubains. La culture cubaine est appréciée dans le langage, dans la manière d’établir des relations, dans les gestes, dans la construction de l’environnement et pour rendre le cubain joyeux, éveillé, amicale et solidaire.
La culture cubaine est dans la voix des poètes, dans le jargon de rue, dans la danse populaire, dans la musique de concert, dans la salsa, les arts de la scène, dans les peintures, les sculptures, dans la recherche scientifique, dans le renouvellement permanent, dans la solidarité humaine, qui apporte des couleurs et des vertus à l’idiosyncrasie cubaine.
Pour terminer, Roberto Rodriguez Pena dira que la culture cubaine est une source d’éducation et de soins médicaux gratuits, d’une mortalité infantile de 4 pour mille naissances vivantes, d’environ 1 million et demi de professionnels, d’une répartition équitable, de plein emploi, de l’absence de discrimination, d’attention directe et intégrale envers les mères, les enfants, les handicapés, les personnes âgées et en faveur des personnes non protégées.
La culture cubaine continue d’être liée à l’indépendance, à la liberté, au patriotisme, à l’humanisme de Marti, à l’héroïsme et à l’autodétermination du peuple cubain, amical et solidaire avec toutes les causes justes de l’humanité, en particulier avec les défavorisés en Afrique.
La culture cubaine donne la priorité à l’équilibre du monde, à la paix, à la préservation de l’environnement, au dialogue, à la négociation et à la lutte contre la guerre, les armes nucléaires et au terrorisme, ainsi qu’au respect de l’autodétermination des peuples libres et indépendants du monde.

BIS