C’est dans la grande salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger que s’est déroulée la cérémonie d’hommage à Fidel Castro Ruz, en présence de l’ambassadeur de Cuba en Guinée, son Excellence, Roberto Rodriguez Pena, ambassadeur de Cuba en Guinée, entouré de Mme Aminata Touré, présidente de la délégation spéciale de Kaloum, M N’Famory Keita, président de la promotion Fidel Castro Ruz à l’Université Gamal Abdel Naser de Conakry, le doyen El hadj Bangaly Dabo, président de l’Association Guinée-Cuba et les ressortissants cubains résidants en Guinée et tant d’autres personnes qui ont bien voulu faire le déplacement
D’entrée, le doyen El hadj Bangaly Dabo, en cessant d’être colonie le 2 octobre 1958 et néocoloniale le 1er janvier 1959, la Guinée et le Cuba étaient devenus de jumeaux pour apporter, main dans la main leur soutien inconditionnel aux mouvements de libération quand la lutte armée a commencé en 19661 en Guinée-Bissau et Cap-Vert. Pour étendre la solidarité agissante au Mozambique, en Angola, au Zimbabwe, à la Namibie et en Afrique du Sud.
Le doyen Bangaly Dabo dira que le Cuba ouvrira en 1966 sa première mission militaire en Afrique à Conakry pour prêter main forte à d’autres mouvements de libération comme l’Angola et consolider la base arrière du PAIGC, la République de Guinée.
La Guinée et le Cuba ont subi dans leur chair un embargo économique des alliés de tous les pays feront l’objet d’agression militaire.
Pour terminer, Bangaly Dabo, dira que les deux pays sauront changer le fusil d’épaule pour se consacrer à la formation des cadres, pour le développement de leur économie.
Pour N’Famory Keita, président de la promotion Fidel Castro Ruz à l’Université Gamal Abdel Naser de Conakry : c’est pour moi un grand honneur de me retrouver une fois encore ici, en ma qualité de président de la promotion Fidel Castro des Universités guinéennes et étrangères, pour commémorer le 2ème anniversaire de la disparition physique du commandant Fidel Castro Ruz, père de la révolution cubaine.
Je me souviens encore de la cérémonie de baptême de notre promotion en 1974 au cours de laquelle le regretté président Ahmed Sékou Touré (paix a son âme), a laissé longtemps planer le suspense sur le nom de l’illustre personne qu’il avait choisie pour être notre parrain. Il a plutôt préféré le décrite en ces termes afin de nous permettre d’en deviner le nom. Il s’agit d’un homme qui a su organiser dans les conditions extrêmement difficiles son peuple contre l’impérialisme le plus coriace et les forces bourgeoises les plus tenaces, d’un homme qui a accepté de vivre sous la pluie, de passer la nuit dans les arbres, sous les arbres, dans les montagnes, les rivières de veiller nuit et jour arme en main pour permettre à l’équipe qu’il dirigeait de reconquérir mètre par mètre le sol national alors usurpé et dominé par un pouvoir antipopulaire à la solde et à la dévotion de l’étranger. Il s’agissait bien du commandant Fidel Castro Ruz. Notre joie était si immense que nous nous étions mis à applaudir de façon frénétique et à nous congratuler d’avoir été honoré de porter le nom d’un si grand homme dont l’histoire se confond avec celle de son peuple.
Selon N’Famory Keita, parmi les faits marquants de cette glorieuse histoire, se trouve en bonne place l’attaque de la caserne de la Moncada le 26 juillet 1953 à la suite de laquelle le commandant fut arrêté. Donc, nous sommes en train de commémorer aujourd’hui le 2ème anniversaire de la mort d’un homme qui n’est pas mort et qui ne mourra jamais. Même ici en Guinée, Fidel Castro Ruz vit en chacun de nous, que nous soyons simples paysans, membres de la promotion qui porte son nom ou de ceux qui ont fait leurs études à Cuba, que ce soit les amis idéologiques ses empreintes se trouvent au niveau de toutes les couche sociales du pays.
En conclusion, le président de la promotion Fidel Castro Ruz, dira que Fidel Castro Ruz nous a physiquement quitté il est vrai. Mes ses nobles idéaux et ses actions ont transcendé l’histoire et resteront graves a jamais en lettres capitales au panthéon de l’histoire de Cuba et de celui des peuples épris de paix et de liberté.
Hommage à nos pères fondateurs des révolutions cubaines et guinéennes, le commandante Fidel Castro Ruz et le président Ahmed Sékou Touré.
Pour Roberto Rodriguez Pena, ambassadeur de Cuba en Guinée : Nous commémorons aujourd’hui le deuxième anniversaire de la disparition physique du leader historique, le plus charismatique, le plus populaire et le plus attachant du peuple cubain. Fidel a mené la lutte des humbles, par les humbles et pour les humbles. Il a conçu la stratégie et la bonne tactique, n’a pas fait de concession en dehors de la révolution et a su consolider son leadership.
Fidel était le fils d’une tradition de lutte historique et de la pensée révolutionnaire cubaine. Son acteur intellectuel était l’apôtre de Cuba, José Marti, un humaniste révolutionnaire, colossal et exceptionnel. Il fut le leader de la révolution cubaine et a toujours défendu la patrie et les idées de liberté, de justice sociale, d’indépendance, de souveraineté et d’autodétermination du peuple cubain.
Toujours dans son discours, l’ambassadeur de Cuba en Guinée n’a pas manquer de dire que Fidel a su transformer la victoire révolutionnaire en un processus de libération national et social avec la participation d’une avant-garde qu’il a utilisé de manière optimale dans le pouvoir révolutionnaire. Fidel était un homme cultivé et un grand lecteur, s’est ensuite converti alors en un éducateur politique et idéologique du peuple cubain. Ses adversaires n’ont jamais pu l’assassiner, ni le gagner sur le champ de bataille malgré les agressions militaires continues, les sabotages, la guerre médiatique et la promotion de la subvention interne pour détruire la révolution cubaine.
Pour finir, Roberto Rodriguez Pena, se dit depuis 1959, Fidel a brillé en tant qu’homme d’Etat et dirigeant incontesté lors de l’invasion impérialiste de la plage de Giron, la crise d’octobre, contre le blocus imposé par les Etats-Unis et contre des tentatives visant à créer une subversion à Cuba pour détruire la Révolution, contre la manipulation et la guerre médiatique.

BIS