Alors que les tractations sur les négociations entre le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée et le gouvernement sont presque au point mort et les sit-in interrompus par les forces de sécurité, de l’autre coté des classes, on constate également un gout amer sur les normes de l’enseignement au grand dam élèves.
En effet, à en croire un groupuscule d’élèves du collège 2 Boulbinet dans la commune de Kaloum, depuis l’ouverture des classes le 3 octobre dernier, aucun contrôle écrit ou oral n’a certes été effectué.
Des professeurs viennent de temps à n’autre, raconte sabaly Kandé.
Autre réalité qui détériore la gestion de crise syndicale, est l’enseignement de masse c’est à dire, fusionner les élèves perle mêle, dans le but de remplir seulement les salles de classes, témoigne le portier de l’école.
Salifou Bangoura élève en 9ème année nous sommes vraiment pris au piège par les deux tendances, SLECG et le gouvernement. Nous voulons ardemment la reprise totale et rapide des cours, c’est un droit universellement reconnu aux élèves. A t-il sollicité.
En ce début de la semaine 26 novembre, l’atmosphère était plus moins bonne dans cet établissement publique et le bras de fer semble se durcir entre les deux parties ( gouvernement et SLECG ) au grand dam de l’enseignement guinéen.

Amara Touré