C’est dans un entretien de 34 minutes avec Roberto Rodriguez Pena, ambassadeur de Cuba en Guinée. L’entretien était accentué sur la révolution cubaine, mais aussi sur le blocus et surtout l’occupation de Cuba par les Américains. Pour le diplomate cubaine en Guinée, le Cuba a toujours suit garder ces relations avec ces partenaires depuis très longtemps.
D’entrée, le représentant cubain en Guinée dira que la révolution cubaine est le résultat principal du mouvement révolutionnaire de gauche cubain qui a conduit à la chute du régime du dictateur Fulgencio Batista et à l’accession au pouvoir du chef de l’armée de guérilla. Fidel Castro Ruz, depuis que les révolutionnaires sont au pouvoir depuis lors, la révolution est considérée comme la période entre le soulèvement contre Batista et le présent.
La révolution cubaine a été un événement important dans l’histoire de l’Amérique. Il s’agit de la première et de la plus fructueuse des nombreuses révolutions de la gauche qui ont eu lieu dans divers pays du continent. Le régime issu de la révolution, considéré par des organisations comme Amnesty international comme autoritaire et restrictif a maintenu le gouvernement dans le pays malgré les énormes adversités et est resté à flot même après la chute du bloc socialiste. Il a été accusé d’avoir violé des droits tels que la liberté d’expression ou la liberté de circulation, bien qu’en termes généraux, il ait réussi dans de nombreuses réformes, principalement dans le système de santé et le système d’éducation publique et gratuite. Les Etats-Unis maintiennent un embargo économique sur l’île depuis le début des années 1960.
Cette politique est considérée comme un blocus économique dans le cadre des Nations Unies et rejetée chaque année par l’Assemblée générale de cet organe international qui vote en faveur d’une résolution intitulée, nécessité de mettre fin au blocus, commercial et financier imposé par le parlement. Malgré les pressions internationales, les Etats-Unis continuent de justifier leur politique en mettant en avant l’existence de nombreux rapports faisant état de violations des droits de l’homme sur l’île. La persistance des Etats-Unis dans les sanctions unilatérales contre Cuba et leurs effets sur la population se reflètent dans les multiples résolutions adoptées par les Nations-Unies depuis 1992.
Pour le diplomate cubaine en Guinée, après l’échec de la guerre de dix ans (1868-1878), la pensée révolutionnaire cubaine prit une forme plus complète, avec un soutien philosophique, idéologique et social plus profond, avec la pensée et l’action organisationnelle de José Marti, qui consacra pratiquement tous ses efforts. Sa vie d’adulte à la lutte pour l’indépendance. Marti a créé à New York le parti révolutionnaire cubain (PRC) afin de rassembler des cubains partageant les mêmes idées et des vétérans de la guerre de dix ans. Après de nombreux conflits et tentatives infructueuses, la guerre nécessaire a finalement été réalisée. Marti a appelé la guerre d’indépendance commencée le 24 février 1895. En 1898, devant une puissance espagnole de plus en plus harcelée dans quelques centres urbains, avec la guerre franchement en faveur du triomphe des insurgés, les Etats-Unis, sous la présidence de William Mckinley , ont ordonné l’intervention armée dans le conflit, accélérant sans aucun doute la défaite totale de l’Espagne dans une guerre déjà perdue.
Le congrès de EEUU annonce l’amendement Teller déclarant le désintérêt à Cuba, lors de l’indépendance de l’Espagne. Marti, qui avait prévenu par avance du danger que représentaient les Etats-Unis pour Cuba et le reste de lieutenant général Antonio Maceo, l’autre chef révolutionnaire et guerrier, était également tombée. Pour cette raison, il annonce l’amendement Platte qui a imposé la constitution naissante de Cuba dans laquelle il s’est accordé le droit de rester et d’intervenir à Cuba lorsqu’il l’a jugé nécessaire. Il reprend la base militaire de Guantanamo qu’il occupe encore illégalement, crée les bases juridiques et économiques pour le contrôle total de l’économie et des biens à Cuba, tout en empêchant la jouissance de l’indépendance de l’Espagne à laquelle les patriotes cubains avaient droit.
Fulgencio Batista, président de Cuba, devant la carte de Cuba indiquant la Sierra Maestra, où se cachait déjà Fidel Castro Ruz, qui prépara le coup d’Etat contre le gouvernement cubain depuis 1956. Le triomphe de la révolution d’octobre de 1917 en Russie et la diffusion des idéaux socialistes et social-démocrate européens et Latino-américains ont conduit à la création du premier parti communiste de Cuba, fondé initialement par Carlos Balino, fondateur de la RPC et dénommé Marti et Julio Antonio Mella, petit fils neveu de Matias Ramon Mella, père de la patrie dominicaine en 1925.
Pour finir, Roberto Rodriguez Pena soulignera que Mella était un grand organisateur, dirigeant d’université, éminent syndicaliste et homme d’action de la classe ouvrière. Il a dirigé de nombreuses manifestations de protestation et condamné les gouvernements de l’époque. Après son exil en 1926, il poursuivit ses activités de combat au Mexique, où il atteignit le rang continental pour ses idées claires sur l’ordre des actions à mener à bien une lutte politique. Arès la mort de Mella, la révolution des 30 dirigée par l’agonisant Villena, balayée par la dictature de Machado, n’empêcha pas le pouvoir de s’emparer du pouvoir.
Après une période apparemment constitutionnelle, la nouvelle constitution de 1940 était l’une des plus avancées au monde, si elle avait été appliquée de manière constante, favorisée par la politique du bon voisinage, encouragée par le président américain Francklin Dalano Roosevelt, Batista, impopularité évidente devant les autres candidats à la présidentielle ont obtenu l’appui de l’ambassade des Etats-Unis avant de prendre des mesures plus radicales.

BIS