Le passage du nouvel an à Conakry a été marqué par une atmosphère euphorique dans les cinq communes de la Capitale, les quartiers pavoisés par des sapins, les arbres et les édifices illuminés, des spectacles diversifiés un peu partout dans la cité, résument aisément l’ampleur de réveillon dans une ville désormais appelée capitale des lumières.
Cependant, au lendemain du nouvel an, c’est-à-dire le 1er janvier, et la reprise des activités, le centre-ville de Conakry était vraisemblablement dans un état morose, lié aux festivités de réveillon, provoquant ainsi la paresse pour bon nombres de fonctionnaires. Conséquences l’absentéisme, le retard et la négligence, exception faite par les chefs de services notamment, les activités mixtes ou publiques, afin d’assurer le service minimum.
Faute de dynamisme à ce jour, ceux-là, qui se sont déplacés pour le travail, 2/3 d’entre eux sont rentrés chez eux avant 15 heures, de quoi s’appuyer sur le fait, que les activités étaient au ralenti ce Mercredi 2 Janvier 2019.
Les entreprises privées, comme les Banques et les sociétés de télécommunications et autres, ont répondu présentes, jusqu’à l’heure réglementaire, ce qui prouve d’emblée la notion de rigueur auprès des entités privées ou semi privées.
N’dèye Bah fonctionnaire au Ministère des transports « j’aime travailler et j’aime bien ce que je fais, en tant que secrétaire de mon état, il est important que je sois permanamment là » A telle souligné.
En attendant le début de la semaine prochaine (7 janvier), l’attractivité dans les services publics est dans un état léthargique à Kaloum.

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