Après un épisode presqu’inédit dans l’histoire éducative guinéenne, opposant le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) et le gouvernement ; l’heure est au dénouement en vue d’une sortie de crise et la reprise normale des cours sur toute l’étendue nationale.
Ce jeudi matin, 17 janvier 2019, l’émotion était vive un peu partout dans les établissements scolaires de la Capitale, une pléthore d’élèves de divers horizons se sont massivement déplacés au sein de leurs écoles respectives, ce pour combler le vide laissé durant plusieurs semaines. Au Lycée Donka, en passant par le lycée Coléah, l’école primaire de la Camayenne, pour ne citer que cela, la quasi-totalité du corps professoral était présent, le même constat a été enregistré à l’école primaire de Federico MAYOR dans le quartier Sandervalia, dans la commune de Kaloum, sur les 28 salles de classes, seul un professeur s’est absenté pour cause de décès d’un parent. Les réalités ont été observé au lycée 2 Octobre de Kaloum.
Certes, tous ceux-ci démontrent la nécessité de garantir et bien attendu promouvoir davantage l’enseignement en Guinée. Par ailleurs, de l’autre côté de Kaloum, le lycée 28 septembre, plusieurs élèves se plaignaient du retard accusé à tous les niveaux, cela a entrainé d’énormes effets cette année.
Cellou Barry enseignant de son état : « En tant qu’enseignant, nous avons l’obligation de faire face aux défis qui s’y présentent, c’est-à-dire, multiplié les heures de cours afin d’achever les programmes avant les examens nationaux. » s’engage-t-il.
Toutefois, avec cette reprise tant attendue entre le SLECG et le Gouvernement sur la revalorisation du salaire des enseignants, la machine semble être relancée afin de redorer l’image de l’école guinéenne.

Ams Touré