De nos jours en Guinée, l’état de nos routes est très piteux. Car, de la Capitale Conakry à Labé en passant par la sortie de Coyah, Kindia, Mamou, Dalaba et Pita, l’atmosphère est presque la même. C’est-à-dire, l’occupation anarchique, les accidents enregistrés tout au long de la route, l’abandon des bœufs par les éleveurs laisse à croire toujours la pratique de la transhumance pastorale dans la région.
Pour certains, l’Etat est absent, avec la promesse, le pays ne peut pas se construire, il faut le réalisme dans les actes, sinon, il aura toujours les erreurs quelques part. La route nationale qu’on surnomme l’autoroute n’est pas respectée, car, les routes sont très restreintes. C’est pourquoi, les accidents de la circulation et les embouteillages ne finissent jamais à tout moment, et en plus la mauvaise conduite de certains chauffeurs favorise l’anarchie.
Saliou Sow, chauffeur sur la route nationale, Conakry-Labé : Nous sommes là, il y a de cela trois jours, juste à cause de l’accident qui s’est produit le mardi. En plus, la route que nous considérons, comme une autoroute, n’est pas digne de nom.
Et pourtant, le président de la République, lors de son passage avait promis de bitumer certaine voirie de la ville de Labé et faire une autoroute de Coyah à Dabola. Mais, est-ce que ça va être une réalité ? Parce que, chez nous, on ne vit que de la promesse. Donc, nous attendons impatiemment pour qu’on quitte dans ce calvaire qui ne fait que durer.
En plus, je dirais aussi à mes amis chauffeurs, d’être très prudents sur la route. Car, l’état de nos routes n’est pas du tout praticable. Donc, il est préférable de rouler lentement, aussi surement pour éviter les accidents et les embouteillages comme ceux qu’on vient de voir tout de suite.
Les policiers, les gendarmes et les douaniers qui sont sur la route, de se donner la main pour bien mettre de l’ordre au long de nos routes. Sinon, nous allons toujours continuer à pleurer.

BIS