Labé, la Capitale de la Moyenne-Guinée, connu par son attractivité commerciale et culturelle et touristique, présente désormais un sérieux problème routier. Une ville sainte, mais qui souffre d’infrastructure routière. De Kouroula à Konkonla en passant par Pounthioun, Daka, Tata, Barrage, Hoggo M’Bouro, Wouro, Mosquée et Sassé, l’état des routes fait défaut.
Lors du passage du chef de l’Etat en décembre dernier, il avait promis de bitumer certaines voiries de Labé. Mais, jusqu’à présent, les travaux de bitumage n’ont pas commencé dans la ville sainte de Karamoko Alpha Mô Labé.
Aujourd’hui, les citoyens sont entre la poussière et la fraicheur. Labé, à 450 km de la Capitale Conakry traverse un moment difficile, avec une route très dégradée et surtout impraticable à cause des trous qui provoquent par intermittence les accidents de circulation, parfois la perte des vies humains.
Sékou Bangoura, enseignant à l’école primaire de Kouroula : Labé est une grande ville, mais qui manque beaucoup d’infrastructure, comme une bonne route pour sa population.
Presque toutes les routes de Labé sont impraticables, pour moi, Labé mérite mieux que ça. Sinon, une ville comme Labé mérite tout, mais hélas.
Nous lançons le cri du cœur à l’endroit de nos responsables, malgré le passage du premier magistrat du pays, de bien vouloir penser à cette ville sainte. Car, Labé est la 3ème grande ville du pays, après la ville Kankan. Donc, elle mérite les bonnes choses.

BIS