Boubacaer Diallo alias ‘’Grenade’’ et Aboubacar Camara ‘’Dieu donné’’ sont reconnus coupables.
Ce lundi, 18 mars, au TPI de Dixinn, les décisions sont tombées sur les dossiers Boubacar Diallo Alias Grénade poursuivit par la justice pour l’assassinat de manifestants lors des marches pacifiques à Conakry. Et Aboubacar Camara alias  »Dieu donné  » poursuivit pour vol en main armée. Plusieurs autres dossiers criminels sont évoqués. Parmi les quels l’assassinat de l’ancien ministre, Thierno Aliou Diouné.
Après plusieurs audiences par le passé, Boubacar Diallo ‘’ Grenade’’ et Aboubacar Camara ‘’ Dieu donné’’ sont reconnus coupable par le Tribunal pour les faits qui leurs sont reproché. Ainsi, Aboubacar Camara ‘’ Dieu donné’’ a écopé de 15 ans de détention criminelle avec une période de 5 ans de sureté. Et Boubacar Diallo ‘’Grenade’’ lui par contre va purger une peine de 10 ans de détention criminelle avec 5 ans de sureté.
Une décision qui ne semble pas être bien perçu par Boubacar Diallo alias Grenade et son collège d’avocat, Me Salifou Beavogui dira en substance:« Notre client innocent Boubacar Diallo vient d’être arbitrairement condamner à dix ans d’emprisonnement. Mais nous avons immédiatement relevé appel. Et l’appel remet en cause les faits et le droit. Ce qui signifie que cette décision est de nul et nul effet. Il reviendra à la chambre criminelle de la cour d’appel de réexaminer la cause ».
Dans la deuxième salle d’audience du TPI de Dixinn, délocalisée à la Mairie de Ratoma, quatre autres cas de crimes seront examinés.
Dans son discours de circonstance, le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Dixinn, Sidy Souleymane N’Diaye a souligné que les deux formations criminelles du Tribunal de première instance de Dixinn ont, en effet, jugé 123 affaires à savoir 74 dossiers au palais de justice de Dixinn et 49 dossiers au siège de la commune de Ratoma ou la juridiction possède, une seconde salle d’audience.
« En cette année2019, sans désemparer, manié le glaive de la justice avec rigueur ; sans oublier, par moment, de l’émousser lorsque les éléments tirés des dossiers l’exigeaient ; car votre juridiction rend la justice et non répression pour la répression. Les sanctions que vous avez infligées ont eu de l’utilité sociale ; c’est bien cela le sens de la peine dans notre droit positif », va-t-il renchéri

Thierno kalifatou Doumbouya et Amara Toure