Cédric Assi est un jeune manager-entraineur qui s’investit par le biais du sport dans le rapprochement des cultures. Assimilé en un bon citoyen de par sa façon de faire citoyenne, sa capacité et sa franchise. Pour de nombreux observateurs qui l’ont connu et approché, il n’est nul doute que ce jeune manager-entraineur à des ambitions pour le rayonnement du football guinéen. Dans cet entretien qu’il a accordé à notre rédaction, il nous parle non seulement de son parcours, mais également de ses perspectives d’avenir. Pour plus d’informations, lisez plutôt cette interview !

La Nouvelle République : Bonsoir M. Cédric !
Cédric Assi : Bonsoir monsieur le journaliste
Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous aimerions d’abord que vous nous racontez votre parcours ?
Mon parcours est assez long, mais je vais être très clair. J’ai fait plus de 22 pays africains, j’ai vraiment tournée dans le football africain. La Guinée est mon 23ème pays. Donc pour le moment, je travaille en Guinée que je considère comme un pays très sportif.
Selon vous, qu’est ce qui manque au sport africain, notamment la Guinée ?
Vous savez, le sport africain, est un sport amateur, surtout en Guinée. Dans ce pays, il ya beaucoup de choses qui manques, mais aujourd’hui Dieu merci, on a des personnes de bonne volonté qui s’investissent énormément dans le domaine du sport en Guinée, notamment le football. Mais qu’à même, ça reste beaucoup à faire pour être au même niveau que les autres pays. D’abord du côté de la formation des entraineurs, des managers et surtout l’encadrement des joueurs de talent. Pour moi, la Guinée doit mettre des moyens à la disposition de la jeunesse pour le rayonnement de son football. Parce qu’en Guinée, il ya des talents, des génies. Et comme vous le savez, dans tout les pays du monde notamment Afrique, il ya des centres de formation pour les jeunes, mais pourquoi pas la Guinée ? Votre pays est une nation de football qui regorge un nombre important de jeunes talentueux, mais qui continue encore à se chercher dans ce domaine. C’est vraiment, une aberration. Donc, j’aimerai encore qu’on mette l’accent sur la formation des jeunes, pour leur permettre d’avoir une base très solide sans oublier l’arbitrage qui reste encore à désirer en Guinée.
Peut-on connaitre quels sont vos projets en Guinée ?
Mes projets en Guinée, sont un peu élastiques et vastes, si je puis le dire ainsi. Comme vous le savez, l’homme doit se ficeler un projet qui puisse l’amener très loin. En plus, il faut être réaliste sur les actions tout en évitant d’être trop bavard. Depuis mon arrivée en Guinée, j’ai vu quelques projets qui m’ont beaucoup intéressé, comme celui de l’académie d’Antonio Souaré qui est même dans sa phase terminale. Cela m’a poussé de rester, car c’est un centre de formation qui ressemble à l’académie de l’ASSEC Mimo d’Abidjan. Et c’est pourquoi d’ailleurs, j’invite les autres d’emboîter le pas à ce monsieur qui s’investit réellement dans le sport guinéen. Cette belle initiative va dans l’intérêt de la Guinée. Il est maintenant temps que les Guinéens comprennent une chose, quand tu réalises chez toi, ça rentre dans le développement de ton pays.
Comparativement à la Fédération de football de la Côte d’Ivoire, où se situe la différence entre elle et celle de la Guinée ?
Comme vous le savez les fédérations ne sont pas les mêmes, c’est-à-dire dans leurs façons de travailler, parce que chez moi, en Côte d’Ivoire, les membres de la Fédération imitent les occidentaux, c’est-à-dire professionnalisé le football dans tout le pays. Et quant à la Guinée, c’est maintenant que les membres de la ‘’’Féguifoot’’ ce sont donnés les mains pour rendre le football guinéen professionnel. J’aimerai donner un conseil de petit frère, il faut tout faire pour amener les jeunes fotbballeurs à être professionnel, c’est très important pour tous les membres de la Féguifoot. Aussi, la jeunesse doit se mettre au travail pour être un jour utile à son pays. Il faut que la Fédaration guinéenne de football comprenne que le football d’aujourd’hui se modernise partout en Afrique, qu’elle prenne des décisions qui va à l’avantage de jeunesse.
Vous êtes en Guinée depuis un bon temps, quel regard portez-vous sur le championnat national ligue 1 ?
Mon regard sur le championnat national guinéen, je dirai que c’est un bon championnat, mais qui différent des autres championnats. Car chaque pays à un football différent des autres, et chacun à sa manière de jouer son championnat, en plus les joueurs guinéens n’ont pas de sérieux dans ce qu’ils font. Je trouve qu’en Guinée, il ya du football, quand je parle du football, c’est-à-dire le football sur le terrain, je parle de l’individualité de chaque joueurs. En Guinée, les joueurs ont un jeu naturel, c’est très important. Ce jeu naturel là, doit être étudié, mais comment ? En mettant les centres de formations pour bien mettre en valeur ce qui leur revient de faire.
Avez-vous un message particulier ?
Je demande à la jeunesse africaine de ce battre beaucoup, de ne jamais baisser les bras, de mettre toujours en tête que dans la vie, c’est un combat, il faut se battre jusqu’à la fin. Car toute chose à une fin.
Et quant à la jeunesse guinéenne, elle doit observer le sérieux dans tout ce qu’elle fait, et surtout les footballeurs doivent se mettre au travail. C’est seul dans la persévérance qu’on progresse.

Propos recueillis par 

BIS