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Moeurs Marabout le jour, coureur de jupon la nuit

Comment est-ce possible ? Ah ! Vous le demandez à moi ? Alors, accrochez-vous bien !
Vous savez, il est des scènes de la vie dont l’évocation peut sembler à peine incroyable. Paradoxale voire absurde mais peut-être, simplement étonnant. Et celle que je rapporte pourrait être bien de cette catégorie.
En effet, ce marabout dont le profil peut être comparé à un personnage de ceux qu’on appelle couramment un interlope, s’est pris d’amitié pour moi depuis un certain temps.  J’espère que vous n’avez pas besoin aussi de savoir comment, n’est-ce pas ? Seulement voilà ! Mais à voir la façon dont il s’ingénie à me pratiquer, cela semblait parti pour longtemps. Finalement, à force de frottement, on se découvrit. Plus de face cachée à présent. Et comme il tâte passablement de la bouteille et connaissant à cœur mon emploi de temps, il passait chaque soir me cueillir chez moi.  Et très souvent, il n’est pas rare qu’il soit dans un état second quand nous nous séparons, et c’est justement lorsqu’il est dans son assiette, qu’il me dit des choses absurdes qui, à mes yeux, je ne prenais jamais en compte.  Journaliste que je suis, je consens en mon for intérieur que c’était une bêtise que je commettais là. C’est alors qu’un jour, mon confident ami vint me tirer brusquement de mon paisible sommeil, après un dur labeur intellectuel. Il était presque 20 heures. Ce jour là, il paraissait tellement déboussolé que j’appréhendais de sortir avec lui. Franchement, à dire vrai, j’étais vraiment furieux contre lui.  Mais en vérité, je n’avait pas du tout envie de partager en ce moment-là les peines de qui que ce soit. En vain. Car au finish, il finira par m’arracher de ma décision. Et la réalité qui s’offrit à mes yeux, dépassait l’entendement. Laquelle ? Ah ! Que le bon Dieu me protège. C’est que en dehors de son penchant pour l’alcool, mon vénéré ami avait également un goût raffiné pour les jeunes prostituées.  Malheureusement pour le pauvre ! La chambre des jeunes d’à-côté n’était pas aussi libre. Et moi je suis ficelé par un lien sacré. Mais en fait, comme disent nos amis Chrétiens, le vin n’est-il pas le sang du Christ, et qu’il n’appartient-il pas au peuple croyant ? Jugez-en !
Le noctambule

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