On assiste aujourd’hui à une poussée de la mer au profit de la construction le long du littoral. Un acte incivique qui affectera négativement et provoquera de facto, une éventuelle inondation à Conakry.
Habitat. Une sonnette d’alarme déjà tirée au niveau des autorités compétentes en vue de pallier ce potentiel danger qui menace des populations riveraines de la cité. Nul ne peut ignorer cet état de fait, avec la flambée démographique et la convoitise de vivre en bordure de mer, suscitent désormais assez d’inquiétudes et d’interrogations par la poussée de la mer au profit de la construction. En effet, il suffit de parcourir un peu partout le long du littoral de Conakry et ses alentours, pour voir comment la capitale se métamorphose en une agglomération submergée et densifiée, non seulement par l’effet de la croissance démographique, mais aussi par le système de construction de maison d’habitation à outrance en bordure de mer. Ainsi, à portée de vue, l’on s’aperçoit aisément avec regret et anxiété, que ces constructions à outrance dégradent notre sécurité, bien attendu notre survie et privilégie davantage, dans les années à venir une probable inondation. Particulièrement, sur la presqu’île de Kaloum. Une attitude irréfléchie qui reflète un potentiel danger pour les ‘’Conakrykas’’, à partir du moment où les surfaces maritimes sont quasiment occupées illégalement et mal exploitées au profit de la construction des résidences luxueuses. Et, étant donné que cette belle cité est entourée par la mer, du Nord au Sud, à l’Est et à l’Ouest, cela frise une catastrophe humanitaire évidente. Surtout lorsqu’il s’agit d’une zone côtière très fragile face aux calamités naturelles.
En guise d’exemple, les résidences 2000 sur la corniche nord situées dans la commune de Kaloum, l’aménagement du site de Belvédère et autres zones d’alerte de la capitale, subissent le système de ‘’polder’’, en sont quelques exemples des plus illustratifs. Toutefois, ce plan ‘’polder’’ devra également s’appuyer sur les dispositifs permettant dans les années prochaines, d’asseoir une politique d’endiguement, de prévention et d’alerte afin d’assurer la sécurité commune des populations. Ces mesures aideront ainsi, les riverains d’être en parfaite sécurité et surtout permettre davantage à solidifier et à rehausser les barrières en vue de freiner un potentiel danger.
À y réfléchir, il sied d’attirer une attention particulière des autorités en charge de la ville et de l’habitat, à mieux poser des jalons, permettant d’assouplir la poldérisation de la cité, afin d’épargner éventuellement le risque d’inondation qui menace la belle cité de Conakry.
AT