On les rencontres un peu partout, le long des artères, dans les quartiers, sur les places publiques, aux abords des marchés, dans les bureaux, des services publics et privés avec des objets variés, parfois de moindre valeur. Ils sont connus sous le nom de marchands ambulants.
La route «Fidel Castro Ruz» et la route le «Prince», sont les lieux de prédilections pour ces marchands trotteurs, surtout après les heures de travail où ils profitent au maximum leurs produits par le biais d’interminables bouchons. Ce sont en majeur partie des enfants de 10 à 15 ans (tous sexes confondus) qui pratiquent cette activité de façon constante. A longueur de journée, ils tendent aux usagers des sachets d’eau glacée, de biscuit, de pain, de boissons sucrées et autres petits articles. On les voit se faufiler entre les véhicules, sans se soucier trop de risque d’accident. Ils ne laissent aucune chance pour la fluidité de la circulation.
Au même moment, les trottoirs et les passerelles sont également envahis par ces mêmes détaillants ambulants, cette fois-ci ce sont des femmes. On assiste partout à l’occupation anarchique d’importantes voies de la Capitale au grand dam des autorités locales. De la route ‘’Fidel Castro Ruz’’ à la route ‘’Le Prince’’ en passant par celle dite du ‘’Niger’’, aucun des principaux axes routiers de la Capitale ne n’échappe à cette invasion des marchands ambulants. En ces lieux, Il est difficile aux piétons de se frayer un chemin. Un phénomène qui devient de plus en plus inquiétant. Ils soutiennent que c’est leur droit, parce qu’ils continuent à payer les taxes à l’administration des marchés. Et, faute de place adéquate, ils n’ont d’autre choix que d’être présents sur ces artères.
Mamadou Bobo Barry, commerçant
«En ce qui concerne ces marchands ambulants, la plupart sont des enfants de 10 à 15 ans qui déambulent sur le long des routes pour subvenir à leurs besoins. Pour ma part, l’Etat doit prendre des dispositions pour mettre fin à ce fléau qui à déjà pris de l’ampleur dans notre Capitale».
Ousmane Bah, marchand ambulant
«Mon frère, sans vous mentir, je reconnais très bien que le commerce sur la route n’est pas une bonne chose. Mais que faire avec la conjoncture de notre pays, sinon je suis très conscient que je ce que je fais, n’est pas du tout bon. Alors, je lance un appel à l’endroit de nos responsables de penser à nous aussi, car on ne peut pas rester sans emploi dans un pays.
BIS