Aujourd’hui, à l’ère de la nouvelle technologie, force est de reconnaître que le message est le moyen de communication le plus utilisé par la couche juvénile et même les adultes. Les collégiens, lycéens, universitaires et fonctionnaires passent tout le temps à s’écrire et cela à un prix moins couteux.
Matin, midi et soir, les jeunes sont accrochés à leurs téléphones mobiles, devenus leurs passes temps favoris. A force de s’écrire des messages par des mots abrégés, nombreux sont ceux qui n’arrivent plus à écrire une phrase correctement. Conséquence finale, ce problème est rencontré pendant les cours d’études dans les classes et voire même dans les lieux de service.
Au fait, si l’abréviation exige des conditions pour permettre aux lecteurs de mieux décoder le message, malheureusement les conditions ne sont pas respectées par bons nombre de jeunes gens. Ces jeunes écrivent les ‘’textos’’ comme ils l’entendent sans pour autant tenir compte des critères d’abréviation. Par exemple : Vouloir écrire je vais à l’école, certains l’écriront ainsi ‘’g vai à lekol’’. Il y a tant d’exemples illustratifs pour appuyer ces allégations.
Mais pourquoi les gens préfèrent-ils les ‘’sms’’ ? Mohamed Sylla explique : « Je préfère les sms parce qu’ils me permettent d’économiser mes crédits. Mais aussi, de causer naturellement sans gêne avec ma petite amie ». Quand à Maladö Doumbouya, elle aime aussi les ‘’textos’’ parce qu’à la maison, quand il se fait tard, vouloir parler au téléphone gêne les autres. Donc avec les messages, elle se sent à l’aise et trouve que c’est moins coûteux.
Plusieurs jeunes partagent les mêmes idées, même s’ils ignorent les conséquences liées à cela. Monsieur Mory Bereté est enseignant, il nous donne son avis : «Personnellement, j’utilise moins les messages pour communiquer. Sinon, c’est un bon moyen de passer des informations. Mais il a un impact négatif sur nos enfants au point de vu orthographe. Ils écrivent avec beaucoup de fautes, et cela se répercute lors des examens nationaux. On rencontre trop d’abréviation dans leurs écrits », regrette-t-il.
La plupart de ces jeunes sont conscients de ce phénomène mais pensent qu’ils ne peuvent plus s’en passer. Quoi qu’il en soit, les ‘’sms’’ restent le moyen préféré dans leurs communications, malgré les conséquences qu’ils engendrent.
Martra