Après son élection à la tête du Parti de l’Unité et du Progrès (PUP), Fodé Bangoura, a répondu aux accusations dont il est la cible, a-t-on appris samedi de sources fiables.
Tout d’abord, le nouveau président a présenté ses excuses à l’égard du comité ad-hoc ayant préparé le scrutin et remercié ses électeurs. « Je présente nos excuses à Dr Baniré pour ce qu’il vient de subir. Il ne le mérite pas. Malheureusement, certains parlent de démocratie mais sont loin d’être démocrates. Les chiffres ont parlé. Ceux qui pensent que le parti appartient à leur quartier ou à leur ONG se trompent », a-t-il asséné.
Revenant sur les circonstances de son élection, Fodé Bangoura rappelle qu’il devait y avoir 266 congressistes. « Il nous restait la Basse Guinée et la zone spéciale de Conakry. On était déjà au dessus de la moitié, plus de 50%. Et si les autres décomptes continuaient, la vérité aurait éclaté. Ils ne l’ont pas voulu. Ceux qui ont choisi de rester, malgré les insultes, battus pour certains, je vous dis merci de m’avoir choisi. Je me battrais pour que ce PUP soit un grand parti national et non régional ».
En bon président, Fodé Bangoura a promis de tendre la main à l’autre camp pour reconstruire le parti et ramener les militants ayant déserté les rangs à la grande maison. « Le PUP n’est pas une marchandise. On a entendu ces discours désormais rayés. On ne vend pas au premier venant. Dire cela, c’est se moquer de nos militants ».
A ceux qui l’accusent d’avoir vendu le PUP au camp présidentiel, le nouveau président du PUP a sa réponse toute faite. « Eux ne me connaissent pas. Pour ceux qui me connaissent, je suis un homme digne. Si j’avais des milliards, ce congrès se serait tenu au siège du PUP dans un building. Ils m’accusent d’avoir vendu le PUP à la mouvance mais ceux qui sont sortis- là l’ont vendu à un autre parti politique », a-t-il martelé.