Considéré comme le centre abritant l’administration publique du pays, Kaloum ne répond plus de nos jours aux normes d’un grand centre ville moderne. Situé dans ladite commune, il représente le plus important centre d’affaires et de commerce.
En cette saison pluvieuse, Kaloum présente un faciès hideux et par endroits, ressemble à un bidonville. Tant des taudis encore anciens, sont de sûrs habitations pour certains concitoyens qui ne savent à quel saint se vouer. Eh bien la presqu’île de Kaloum laisse entrevoir des égouts déversant des eaux usées sur la chaussée ou souvent transformées en boue mélangée aux excréments humains. Le système de canalisation est totalement absent, l’insalubrité ne dit plus son nom. Cette situation ne fait que s’empirer ; et l’image que la ville présente ne donne aucune envie de la fréquenter avec des passages très étroits.
Cette réalité ne laisse plus personne indifférente. A cette allure, il y a quand même de quoi en être inquiet, surtout en cette grande période des pluies quasiment synonyme d’épidémies de maladies.
Cette situation devrait en réalité interpellé gouvernants et gouvernés. En tout état de cause, des solutions palliatives tardent toujours à voir le jour. Ce qui n’est pas de nature à donner une lueur d’espoir à ceux-là qui s’investissent jour et nuit pour rendre attirante et plus moderne notre ville comme elle fut jadis. Avec la nomination du Prof. Alpha Condé à la tête de notre pays, les populations nourrissaient beaucoup d’espoir, hélas sont alors découragés. Car, de Boulbinet à Coronthie en passant par Almamya, Téminétaye, Manquepas, Sans fil, Tombo et Sandervalia, l’atmosphère est toujours la même. Des eaux de pluies abondent un peu partout les rues sans compter des tas d’ordures auprès des concessions et dans les caniveaux. Alors quelle solution ?
Pour Abdoulaye Sylla, enseignant : « C’est une honte pour nous de voir notre ville dans cet état. La faute incombe à nos dirigeants qui ne foutent absolument rien sinon que se servir et remplir leurs poches.
Quant aux ordures, il faut une solution durable pour les évacuer loin de la ville ».
BIS