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Axe km 36/ Kindia Que de problèmes pour les usagers de la route

La circulation routière notamment sur l’axe Km 36/Kindia, reste  un véritable casse tête chinois pour les usagers de ce tronçon. Un sujet d’actualité qui devrait préoccuper les responsables à tous les niveaux pour rendre la circulation fluide.  Bien que l’Etat investisse énormément pour la construction de nos routes, le tronçon Coyah/Kindia, n’est il pas oublié ou ignoré ? Si bien  que cette route se trouve dans un  état de dégradation très poussé. Mieux, les agents de la circulation routière, chargés règlementer les choses,  ne sont jamais présents sur les lieux. Quant ils sont là, leur présence est synonyme  de racketter les chauffeurs qui souvent sont victimes d’accidents. 

De nos jours, l’état des routes guinéennes reste à désirer. Ce phénomène se fait sentir partout dans le pays. Le cas précis de l’axe Km 36/Kindia via Manéah, Coyah, Friguiabgé domine les débats. Tant bien que ce tronçon, complètement dégradé,  crée d’énormes problèmes aux usagers de la route à des endroits impraticables où les chauffeurs sont obligés de ralentir et se frayer de passage. Naturellement en ces lieux, les passagers retiennent difficilement leur souffle quand bien même ils subissent de forts secousses ou de basculement des véhicules. Parfois, les chauffeurs des voitures et camions ne se font pas cadeau, chacun voulant occuper l’espace favorable à la circulation. Ces liesses de scènes se passent sans aucun agent sur les lieux. En tout cas, cela  laisse entrevoir la place vide des agents chargés de règlementer la circulation. ‘’Ceux-ci, évoque un passager, ne doivent jamais s’absenter au rendez vous c’est-à-dire ils doivent être là pour veiller au grain.

Le 3 juillet dernier,  lorsque nos reporters se rendaient à Kindia pour prendre part à la session de formation des journalistes organisée par la CENI, il en a fallu peu…. C’était à Manéah, juste en face de l’hôpital, quand un pauvre enfant circulant en pleine chaussée sur son vélo, se retrouve nez à nez avec deux voitures qui sont rentrées en coalition, évitant cet adolescent qui est sorti sain et soif. Tandis qu’au bord des deux véhicules, il y a eu des blessés. La voiture en provenance de Kindia, fut complètement endommagée avec six blessés. Des actes qu’on aurait punis si seulement et si, nos agents étaient là. Et nos confrères qui sont sortis heureux mais avec des égratignures, ont été tout de même pris en charge par les organisateurs.

Il reste tout de même que les voyageurs de ce tronçon sont  confrontés aux interminables pannes et accidents en cette saison de grandes pluies où on assiste à  d’incroyables scènes de déplacement avec la glissante chaussée qui ne dit pas son nom. Toutefois, ces chauffeurs qui maîtrisent cette route, s’en sortent bel et bien.

En attendant la fin des travaux du tronçon Conakry/Coyah, les agents de la circulation routière se doivent de prendre leur responsabilité de contrôler   la circulation pour éviter l’irréparable. Parce qu’à voir les choses de loin, on a l’impression que les policiers n’existent pas sur nos routes. Alors que la route Coyah/Kindia présente une image dégradante à travers laquelle, les usagers ne circulent pas convenablement. Ce triste constat n’honore pas le pays quant on sait que nombre de partenaires étrangers y pratiquent régulièrement cette route.

Selon certains usagers, il ya longtemps que ce tronçon se trouve dans cet état.  Heureusement Km 36/ Coyah est en chantier et cette partie semble répondre aux normes requises. De l’autre côté, les passagers se plaignent toujours de secousses interminables. Quant aux chauffeurs, Ils affirment faire comme ils peuvent pour se frayer un chemin en des endroits bien qu’ils soient exposés aux dangers.

On estime qu’après Conakry/Coyah, ce sera le tour de Kindia ; ce rêve que les usagers attendent se réaliser pour le bonheur des Guinéens, devrait préoccuper nos autorités. Cet appel doit tomber dans les bonnes oreilles pour désenclaver une partie du pays dont le terrain est encore vierge pour amorcer un véritable développement.

BIS

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