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Élection en Guinée : Les mises en garde la CPI contre les crimes odieux

Dans une déclaration faite ce matin du 14 octobre 2014 dont la nrguinee.net a reçu copie, le Procureur de la CPI, Madame Fatou Bensouda a appelé au calme et à la retenue les acteurs politiques guinéens et leurs partisans.

 En outre, en droite ligne avec l’alerte lancée par nous le 10 octobre 2015 (Risque de violences post-électorales en Guinée : Attention la CPI vous surveille !), le procureur de la CPI a rappelé les risques judiciaires qu’encourent les auteurs directs et indirects de crimes internationaux qui pourraient être commis à la suite d’éventuelles violences postélectorales en Guinée.

Ainsi, pour Madame Bensouda, toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission des crimes internationaux relevant de la compétence de la CPI est passible de poursuites soit en Guinée ou à la cour à La Haye.

Une fois de plus, les acteurs politiques guinéens sont rappelés à leur responsabilité première de sauvegarde de la paix et de protection des valeurs essentielles de l’humanité, que représentent les droits fondamentaux des personnes. Au cas échéant, la CPI va sévir.

 Voici l’intégralité de la déclaration:

 Dans le cadre de son examen préliminaire, mon Bureau suit avec attention l’évolution de la situation en Guinée, notamment quant au risque de violence susceptible d’entraîner la commission de crimes relevant de la compétence de la Cour pénale internationale («CPI » ou la «Cour»).

Les élections présidentielles sont en cours en Guinée. Cependant, des rapports ont récemment fait état d’une montée des tensions.

Je souhaite réitérer mon appel au calme et à la retenue à l’attention de tous les acteurs politiques et de leurs partisans.  Je tiens à rappeler que toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes atroces relevant de la compétence de la CPI est passible de poursuites soit en Guinée ou à la Cour à La Haye.

Mon bureau continuera à suivre de près l’évolution de la situation en Guinée.

 La rédaction

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