« Libérez nos maris, Libérez nos maris !
Libérez nos frères, libérez nos frères !
Vive la démocratie, vive la démocratie !
Halte à la violence, halte à la violence ! »
Ces militantes du parti UFDG de Cellou Dalein DIALLO, Chef de file de l’opposition guinéenne ont marché en pleine cœur de la capitale, dans le quartier administratif. Elles ont marqué un arrêt au ministère de la justice puis, ce sont rendus au ministère des droit de l’homme où Madame Djéssira CONDE, une Député Uninominale de l’UFDG a livré leur message, « Pendant les campagnes nos militants ont été arrêtés arbitrairement parce que c’est un camp qui a été arrêté, une partie et l’autre est libre, les gens du RPG. Alors que s’il y a violence ça doit être des deux camps, mais aujourd’hui c’est les militants, sympathisants et citoyens de l’UFDG qui sont en prison ».
Kalifa Gassama DIABY Ministre des Droit de l’homme et des libertés publiques c’est adressé à ces hôtes, « le souhait est que les appareils politiques en guinée fassent un travail d’examen de conscience morale à l’intérieur de leurs partis pour essayer de dissocier deux choses : les innocents et les coupables, parce que si on veut lutter contre l’impunité dans notre pays il faut que ceux qui se rendent coupables d’être compréhensible soient condamnés à répondre devant la justice et que par conséquent dans nos prisons ceux qui sont innocents n’ont leur place, mais il faut pour cela que les partis ne soient pas là pour défendre leur militants quoi qu’ils aient fait en disant qu’ils n’ont rien fait. Quand on fait cela c’est une faillite pour notre pays. Il faut qu’à l’UFDG, qu’à l’RGP, qu’à l’UFR ou d’autres partis qu’ont fasse la différence entre les militants qui n’ont rien fait et les militants qui ont commis des actes répréhensibles qui doivent répondre devant la justice ».
Ces militantes se disent déterminées à poursuivre des manifestations jusqu’à ce que soient libérés leurs parents détenus à la maison centrale et dans les prisons de province.
Harouna DIALLO