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Plume à Aboubacar Diallo (Attentats à Paris)

La planète entière, encore terrifiée, meurtrie trois jours après des attentats djihadistes d’une violence inouïe, à Paris, dans la capitale française. Et l’onde de choc de l’horreur, qui l’a traversée de part en part. Preuve si besoin en était, de la fragilité des pays du monde, face au fléau du terrorisme, et de l’impérieuse nécessité d’une croisade coordonnée. Nul n’étant à l’abri.

 La planète terre, l’univers des humains, plus que jamais incertaine, livrée à l’hérésie des forcenés et autres psychopathes, bien décidés à en découdre et à la rendre invivable. Oui, la planète terre tout en entière, est désormais comme prise dans le Radeau de la méduse nébuleuse, prise en tenaille mortelle des feux incandescents que darde le Soleil et Mars, réchauffement climatique s’entend et ceux décochés à longueur de semaine par des enragés, des déchaînés d’une cause qu’eux seuls intègrent au plus profond d’eux-mêmes. Les attentats survenus il y a trois jours, en plein Paris, et qui ont foudroyé en plein cœur, la France et le monde entier, sont un cran supérieur, le signe d’une insulte et d’un big-bang annoncé et qui se profile. Qui n’a pas été transi de répugnance, de révolte intérieure, de voir des fous de Dieu, semer la barbarie et l’horreur, à leurs pieds, à tout vent, de France et de Navarre ? Personne, ni aucun pays. Partout, ce fut, c’est encore la meurtrissure à son summum ! D’un bout à l’autre, l’univers tout entier, a exprimé son indignation et son rejet de cette violence sans nom, mais aussi sa solidarité et sa ferme détermination, à combattre jusqu’au trognon le fléau du terrorisme. Ce n’est pas un défi de Sisyphe, ni la tablature d’un cercle, mais ce n’est non plus une sinécure, tant il est vrai que l’ennemi à combattre, est difficile, très difficile à cerner et à circonscrire. Oui, l’ennemi à affronter, est disparate, polyforme, diffus et éparpillé. Il essaime tous les continents, toutes les régions. Aucune portion de notre univers, n’échappe à sa furie meurtrière, à sa soif de sang humain, à sa folie de semer le chao à tout bout de champ, sans crier gare. Sans se poser trop de questions sur ses mobiles à lui, des mobiles obscurs et sordides. Oui, car ces fous de Dieu, ces damnés de Dieu, qui tuent justement au nom de Dieu et de l’islam, n’agissent qu’en leur unique et crasseux nom, de missions, ils n’en ont point reçu de Dieu, le Créateur, qui a rendu la vie humaine, hautement sacrée. Qu’ils soient de DAESH, de l’EL, des Shebabs qui écument la corne de l’Afrique, de Boko Haram qui ensanglante depuis près de dix ans la zone Nigéria-Cameroun, voire au-delà, d’Aqmi, dansar-al charia, d’Ansardine et d’autres mouvements djihadistes, maîtres du Nord-Mali et d’une bonne partie de la bande sahélo-saharienne, ces impies, frappent à l’aveuglette et ont fini de mettre en péril la paix et la sécurité internationale. Pas un seul pays au monde, ne peut se targuer d’être muni d’un bouclier si puissant, qui enraye leurs plans démoniaques d’attentats, généralement, solidement charpentés et coordonnés. La funeste liste des crimes perpétrés par eux, n’est pas prête pourtant de se refermer, si l’humanité n’engage pas contre eux, une lutte acharnée, déterminée et totale. D’où l’impérieuse nécessité d’une croisade coordonnée, d’une guerre intense, sans repos ni répit. La sécurité des humains et de leur univers de vie, en dépend entièrement. Autrement, c’est le déluge de feu et de sang, c’est l’apocalypse ! Aujourd’hui, c’est la France qui pleure ses morts et se contorsionne de douleurs, avant elle, il y a eu les Etats-Unis et bien d’autres pays de l’occident, il y a eu aussi le Kenya par plusieurs fois, l’horreur de l’université de Nairobi bouillonne encore dans nos mémoires, il y a eu tout le fatras d’attentats sanglants commis par Boko Haram au Nigéria et au Cameroun, il y a eu ceux des Shebabs en Somalie, en Erythrée, et dans toute la corne de l’Afrique, il y a eu la Tunisie, le musée de Bardo et les stations balnéaires de Sousse, pour ne citer que ceux-là. Oui, c’est vrai que les horreurs qui ont touché nous autres du continent des damnés de la terre, n’ont point eu la même ponctuation médiatique, ni le même émoi, encore moins le même élan de solidarité. C’est vrai que la vie de nous autres, n’est pas moins précieuse que celle des autres. A l’Europe de changer impérativement de bésicles et de fusil d’épaule, à ses dirigeants d’être plus clairvoyants, et d’arrêter de soutenir et d’encourager la guerre chez les autres et contre leur religion, autrement, la chape de plomb ne retombera guère !

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