Actuellement, le baril du pétrole se situe en dessous de 30 dollars. Mais en Guinée, le litre à la pompe, reste toujours le même : 8000 GNF. Une situation que dénoncent dix centrales syndicales.

A l’occasion d’une conférence de presse qu’elles ont organisée mardi 26 janvier, ces centrales syndicales dont entre autres, le COSATREG deYamoussa Touré, l’UGTG de Souleymane Diallo, ont fait une déclaration pour exiger la baisse du prix du carburant à la pompe.

«Aujourd’hui, pendant que le prix du baril est à son plus bas niveau, il n’est point besoin de démontrer que l’application de a flexibilité du prix des produits pétroliers est une nécessité pour la classe ouvrière guinéenne et les populations laborieuses», ont déclaré ces responsables syndicaux.

C’est ainsi qu’ils demandent la baisse du prix du litre à la pompe à 3500 GNF afin d’ «alléger effectivement et de façon substantielle le panier de la ménagère.»

D’autres sujets évoqués par ces dix centrales regroupées autour d’une ‘’Unité d’action’’, c’est l’ouverture des négociations avec toutes les structures syndicales, le gouvernement et le patronat, la finalisation et la prise en charge de la nouvelle grille salariale des agents de l’Etat, des retraités de l’Etat dans le budget de 2016, mais aussi des mesures d’accompagnement suite au relèvement et à la création des taxes dont entre autres, la TVA sur la farine, l’huile, le sucre.

BAH Alhassane