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Post-Ebola : Le lavage des mains abandonné

A siguiri, après la déclaration de la fin de l’épidémie Ebola fêtée le 31 décembre 2015, le constat est amer en cette période de suivi pour plus de prévention, car les kits sanitaires sont abandonnés voire même inutilisés dans certains établissements et bâtiments administratifs, a t-on constaté sur place.

Le délaissement de cette pratique de lavage des mains avec de l’eau de chlorée est palpable devant la plupart des blocs administratifs, mais aussi devant les écoles privées et publiques de Siguiri. Cela s’explique par l’abandon total des kits sanitaires et leur manque d’utilisation par endroit. Devant certaines salles de classe, même si ces seaux existent visiblement, ils sont vides car ne contenant pas d’eau de chlore ; et les comités de suivi qui existaient pendant la période de cette fièvre hémorragique ont été démantelés, selon un professeur en situation de classe.  » C’est très alarmant ! C’est un délaissement total de la part des responsables « , affirme-t-il.
Pourtant, il y a moins de 5 jours, une lettre circulaire émanant du ministère de l’enseignement pré universitaire est arrivée dans les écoles interdisant la vente des aliments au sein des écoles, une décision qui devait attirée l’attention des uns et des autres. Cependant, le respect de l’hygiène à travers ce lavage manuel, peut avoir d’autres impacts sur notre comme nous le signal Dr Soumaila Kaba, médecin généraliste dans une clinique de la place. « L’application de l’hygiène à travers l’eau de chlore peut nous mettre en marge de beaucoup de maladies des mains sales même en dehors d’Ebola », affirme-t-il.

Des surveillants d’écoles sous couvert de l’anonymat de leur côté, déplorent la situation.  » Il y a un manque d’eau et cela reste fondamental pour l’hygiène. Donc, aujourd’hui, la plupart des kits ont disparu et l’on ne sait pas comment », affirme le premier. Le second par peur d’être demis de ses fonctions a dit : « les chefs d’établissements ont démantelé les commissions internes de suivi car cela était payé par heure ; donc, pour eux si Ebola est parti pourquoi faire ces dépenses. En plus, les kits sont utilisés pour des fins personnels et non pour l’école par certains responsables ».