De nos jours, à cause des difficultés indescriptibles de la circulation sur les artères de Conakry, certain citoyens ne maîtrisant pas leurs programmes, ne peuvent se soumettre à la rigueur de leurs lieux de travail, à plus forte raison au respect de leurs rendez-vous.
‘’La GUINEE IS BACK’’, est-ce un premier signe de développement ou un changement de mentalité ? Il semble que par ces comportements, ce slogan du premier magistrat du pays est encore très loin d’être une réalité dans la Capitale guinéenne. Pour justifier tout retard ou toute absence aux services, il est très facile pour ces fonctionnaires de ce caché derrière l’épineux problème d’embouteillage, l’insuffisance des moyens de transport, l’étroitesse des rues, l’occupation anarchique des routes, les comportements indésirables de certains agents de la police routière ainsi que l’indiscipline caractérisée des usagers de la route. C’est tout un casse-tête, surtout aux heures de pointe pour les travailleurs qui peuvent attendre plus d’une heure devant les arrêts de bus et taxis.
De Kaloum au km 36 en passant par Ignace Denn, Donka, Madina, Matoto, Sangoyah et Lansanaya Barrage, le constat est plus qu’amer que lamentable.
Sur le long des artères, la situation est encore compliquée avec les stationnements désordonnés des véhicules, des produits exposés par-ci par-là, des étalagistes ou des engins roulants qui jonchent les routes par des garagistes.
Ibrahima Sory Bangoura