Sous le nom de ‘’Arsène Wenger’’, Abdourahamane Condé Entraineur de Sankaran FC de Faranah lance un SOS en faveur de son équipe. C’était au cours d’une interview qu’il a accordée vendredi dernier pour le site NRguinee.net dans le cadre de la relance effective de ses activités. Dans le but, d’être parmi les meilleurs entraineurs du pays, le coach du Sankaran FC de Faranah ambitionne de conduire son équipe dans la première division en ligue 1 malgré les multiples difficultés rencontrées.Tout au début, M. Condé nous retrace son parcours vis à vis de l’équipe.
Pouvez-vous nous parler de votre retour à la tête de l’équipe préfectorale de Faranah ?Mon retour à la tête de l’équipe préfectorale de Faranah me paraît comme une remontrance à la fois une prise de conscience que tout homme de valeur peut se faire. Car, voir cette équipe qui était à mon arrivée 12ème sur 12 se plaignant d’un manque d’entraineur, m’irritait personnellement entant que fils ressortissant de la préfecture.
C’est ainsi que malgré, la manière de gestion du football dans cette préfecture, nous avons reçu des coups durs et assez de déceptions. Mais compte tenu du choix porté sur ma modeste personne par les décideurs de la localité, nous y avons pris le travail à bras le corps. Voilà les raisons qui m’ont motivé d’être à la tête de cette équipe de Faranah.
Quelle est votre ambition pour la montée de l’équipe en ligue 1 ?
Bon certes, ça peut être difficile mais pas impossible. Ce qui est primordiale aujourd’hui ; c’est comment se maintenir sur l’échiquier. Tel est notre premier objectif à savoir le championnat. Pour nous, c’est un jeu de calcul puisque, rien n’est impossible. Dans tous les cas comme nous l’avons tantôt affirmé notre objectif majeur consiste à maintenir l’équipe à la première division.
Honnêtement qu’est-ce qui vous a motivé d’être à la tête du Sankaran FC de Faranah ?
Oui, le retour à la tête du Sankaran FC de Faranah a plusieurs raisons dont deux (2) sont fondamentales.
Premièrement l’absence prolongée, c’est que coach Condé est resté ici à Conakry de la Sainte Marie très longtemps, les gens parlent de lui, mais il n’y à pas eu aussi la chance de montrer de quoi il est capable sur le plan national, entant que responsable. Quand la mission commence, c’est toujours freiner par des petits problèmes.
Votre analyse sur ce qui se passe aujourd’hui à la FEGUIFOOT ?
C’est vraiment regrettable, quand les meilleurs amis d’hier se battent aujourd’hui, s’ils ne se consultent pas, les secrets seront dévoilés et puis, il n’y aura plus du respect pour notre football. Et quand les hommes se battent aussi, c’est des idées qui vont se battre. Ce n’est pas en discutant dans la rue qu’on peut résoudre les problèmes, mais plutôt à table pour tirer de bonne leçon. Mais s’il faut prendre des positions les unes contre les autres, la solution idoine ne sera jamais trouvée. ‘’Moi, je suis plutôt pour la défense de l’intérêt supérieur de la nation au détriment des profits personnel’’. Car, tant que nous défendons les uns contre les autres notre football n’ira nulle part et sont niveau restera toujours faible. Au moment où tous les guinéens aspire à la finale de la coupe d’Afrique des Nations, nos dirigeants à tous les niveaux devraient plutôt ambitionner l’unité des esprits et des efforts a indiqué le coach du Sankaran FC de Faranah.
Pouvez-vous nous parler de vos relations avec les autorités de Faranah ?
Pour le moment ça va bien, malgré leurs maigres moyens. Elles parviennent à fournir beaucoup d’efforts pour la promotion du football. Car, tout n’est pas rose avec cette préfecture où le football est pratiqué seulement par quelques districts. Et aujourd’hui, la préfecture se bat à sa manière pour soutenir l’équipe préfectorale. Donc c’est très difficile compte tenu des moyens financiers dont dispose la localité.
Nous en appelons aux personnes de bonnes volontés de la préfecture de Faranah, à ses ressortissants pour la bonne marche du sport en général et en particulier le football. A mon humble avis, Faranah demeure la seule préfecture qui pratique le football, mais qui ne bénéficie généralement pas de soutien de la part de ses fils.
Etant coach, quel est votre meilleur souvenir ?
Mes souvenirs sont assez nombreux. Seulement, ce que je retiens beaucoup dans le football, c’est mon passage dans le FC Séquence. Là, sans vous mentir nous avons passé des moments forts. Quand surtout je me souviens des années 2010,2011 et 2012.
Quels messages vous-pouvez lancer à l’endroit des autorités de Faranah pour la bonne marche de l’équipe préfectorale ?
SOS, à tous les fils dignes de la préfecture de Faranah pour le soutien de l’équipe préfectorale. Car, les jeunes de Faranah à l’image des autres méritent d’être entretenus. Ce qui dans une large mesure aiderait à lutter contre la délinquance juvénile. Nous demandons alors aux parents, frères et aux hommes de bonnes volontés de venir au secours de l’équipe préfectorale.
Le problème du Sankaran FC de Faranah aujourd’hui, c’est le problème financier. Parce que même en voyant l’équipe, nous avons besoin d’un renfort, mais ça ne pourra pas être résolu sans argent, et ce manque de moyen financier gangrène de nos jours l’équipe.
Coach Doura, trois (3) fois champion en coupe nationale de Guinée, quel est votre secret ?
Mon secret, c’est la patience, le travail et surtout la rigueur. Tous ceux qui ont connu Doura, m’ont connu dans ce sens.
Votre message à l’endroit de la jeunesse?
Mon message vers la jeunesse, c’est de prendre courage, toujours être sûre qu’un jour ça ira. Car, dans la vie tout n’est pas rose. En plus ne pas compter absolument sur quelqu’un, être autonome et surtout être indépendant, et de se mettre au travail.
Ibrahima Sory Bangoura