Pour s’en rendre compte de cette réalité alarmante dans le Sankaran, il suffit de faire un déplacement dans les différentes stations de carburant de la localité pour vivre ce calvaire qui est loin d’être résolu.
Interrogés sur le fait, les usagers de la route notamment les chauffeurs portent le doigt accusateur aux autorités locales qui, selon eux, ne prennent pas leur responsabilité par rapport à cet état de fait.
C’est pour cette raison qu’ils lancent une sonnette d’alarme aux responsables du pays de trouver une solution pour mettre fin à cette pratique. A l’image d’un chauffeur du nom de Mamadou Aliou Diallo qui fait la liaison Conakry, Mamou, N’Nzérékoré en passant par Faranah qui souligne :
«On n’est vraiment dessus de l’attitude des pompistes de Faranah, ce sont des gens qui ne pensent qu’à leur intérêt tout en oubliant la déontologie de leur travail, le pourquoi ils sont là. Quand le carburant vient, ils appellent les revendeurs locaux communément appelés marchés noirs pour leur revendre tout le stock et puis ils ferment les stations. Ceux des marchés le revendent et donnent le pourcentage des pompistes. C’est comme ça ils font ici. C’est dans cet esprit que je lance un cris d’alarme aux autorités compétentes pour qu’elles puissent nous aider à trouver une solution pour mettre fin à cette pratique.»
Les passagers qui pratiquent régulièrement ces localités estiment que si cette pratique persiste dans cette préfecture, c’est que les pompistes et les autorités sont complices par rapport à cet état de fait sinon il allait avoir la réaction immédiate de ces responsables.
Sékouba Kourouma