L’on se souviendra des grandes mobilisations des guinéens à l’appel du changement, un mot simple, mais difficile à appliquer et qui a même le pouvoir magique de réveiller même les morts.
Parce que la majorité des guinéens en avait ras-le-bol des différents pouvoirs qui se sont succédé et qui ont ruiné la Guinée. Certains cadres véreux et incompétents de l’administration publique ont finis par piller notre pays, en faisant de la gabegie un système de gouvernance, on pillait à qui mieux-mieux à la faveur de l’impunité et les pauvres populations de plus en plus écrasées sous les bottes n’en pouvaient plus de payer les frais et de subir les conséquences. Car le chômage était devenu un phénomène naturel et sans solution.
C’est pourquoi le mot changement revêt aussi autant d’importance à la fois capitale et vitale au point d’exercer un effort magique et irrésistible sur tout le monde. Pourtant, c’était la mobilisation de tout un chacun pour donner à ce mot changement toute sa chance de devenir une réalité sur le terrain. Combien sont-ils morts, ou gravement blessés et sans oublier les gens qui ont perdu leurs emplois.
En tout cas, personne ne pourra évaluer de nos jours la souffrance qu’aura enduré ses braves citoyens à chaque appel de nos soi-disant ‘’leaders bien–aimé’’ qu’ils soient, Elhdj Mamadou Cellou Dallein Diallo de (UFDG), Sidya Touré de (UFR), Lansana Kouyaté du (PDEN), Kossory Fofana de (GPT), Alpha Condé du (RPG) pour ne citer que ceux-ci.
Si il ya une chose à reconnaître a leur actif et qui les honores, c’est qu’ils n’ont jamais hésité à prendre le devant des différentes marches pour affronter les forces de l’ordre avec pour seule arme, un seul slogan ‘’le Changement repris en refrain, scandé et martelé par des millions de voix. Certains pays ont basculé dans l’horreur des affrontements pré et post électoral, grâce à la baraka d’Allah et la bénédiction de nos ancêtres et surtout l’effort de la communauté internationale nous sommes parvenus à un retour à l’ordre constitutionnel afin de réaliser le grand rêve de tous les guinéens, c’est-à-dire le changement’’.
Le changement, les défis sont nombreux et les chantiers sont immenses, c’est autant dire 12 fois les 12 travaux d’hercule. Ce qui résumera le président d’actuel lors de son investiture en ces termes « La GUINEE IS BACK ». Donc, c’est ce pays qui est complètement à terre, et qu’il faut relever avec une nouvelle administration pour relancer l’économie qui est complètement ruinée et le manque d’emplois qui ne fait qu’augmenter de jour en jour.
Un mandat et six mois, quel bilan peut-on dresser de nos jours, les jeunes ont-ils atteint leurs objectifs, les retraités sont-ils en contact avec leurs pansions, certainement même pas. En bref, le changement promis tant d’année à t-il eu lieu ? Voici autant de questions que l’on se pose actuellement. Le changement promis est entrain de se réaliser chaque jour avec un nouvel enregistrement.
Il faut le reconnaitre depuis l’avènement du Prof. Alpha Condé, la Guinée ne fait que s’enfoncer dans le trou du malheur pour les uns et pour d’autres, la Guinée change progressivement à travers les vastes chantiers qui transfigurent aujourd’hui le pays. Il faut l’admettre les avis sont tellement contradictoires qu’ils créent la polémique sur fond de récrimination qu’on couve ici et là.
D’un côté il ya l’opposition qui n’est jamais satisfaite, et dont la stratégie est de s’opposer à tout, même à l’évidence, ce qui est de bonne guerre. A l’opposé, il ya la mouvance et ses alliés par ces derniers aussi inconditionnels qu’ils soient aussi divisés sur beaucoup de points. Si dans l’ensemble, ils s’accordent à reconnaitre que ça bouge pour une partie, il reste cependant beaucoup à faire au niveau de l’administration.
Ibrahima Sory Bangoura