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Démagogie ou assainissement

Les premières goûtes de pluie sont tombées. Partout dans les cinq communes de la Capitale, des tas d’immondices et des eaux souillées envahissent ça et là les chaussées.

Malgré des efforts sensibles déployés  par le gouvernorat et le gouvernement pour l’assainissement de notre Capitale, beaucoup reste encore à faire. Pour  certains, rien ne sert à mobiliser chaque dernier Samedi du moi de prendre les membres du gouvernement pour faire des tours dans les cinq Communes de Conakry, en guise  de la campagne de sensibilisation d’assainissement. Et surtout le battage médiatique de grande envergure qu’il l’entoure. C’est en tout les cas l’avis de certains citoyens dont nous avons recueillis les sentiments.

  1. Soumah Issa, fonctionnaire de son état, estime : «M. Mathurin doit revoir sa politique d’assainissement. Ce qu’il est en train de faire relève de la simple propagande. Dans les autres pays, c’est tous les jours qu’on fait le toilettage, pas la fin du moi seulement. Alors, je lui invite de très bien revoir sa manière de travailler et de stopper de faire de la démagogie. A dire qu’en cette période de pluie, les autres maladies comme la fièvre typhoïde, le paludisme, le choléra, qui sont toujours à nos portes. Et sans oublier la fièvre hémorragique Ebola qui n’est pas totalement éradiquée dans notre pays ».

Pour Mme  Bangoura Aminata Camara, vendeuse à Avaria : « L’affaire de l’assainissement du marché Madina les derniers Samedi, il n’y a rien de positif, parce que si vous revenez le lendemain, vous êtes étonné de voir les ordures entassées au beau milieu de la chaussée. Le lundi  on n’en parle même pas, les immondices peuvent même bloquer la circulation normale des personnes et des engins roulants. Je me demande pour quoi  ne pas mettre une usine de transformation en place, pour éviter tous ceux qu’on en train de voire en longueur de journée. Donc, je demande à M. Mathurin, pour ne pas être ridicule devant la population, d’être attentif et compréhensif à la souffrance des citoyens.

BIS       

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