L’occupation anarchique des abords des rues dans la capitale guinéenne est devenue une habitude pour certains citoyens. Un phénomène qui devient plus en plus récurent dans notre pays. A Conakry, cet état de fait se présente sur plusieurs aspects notamment le stationnement désordonné des véhicules et les moto taxis dans les endroits volontairement transformer en gare routière, à l’image de dixinn gare, Madina Niger ,Gbessia-rondpoint, Cosa, Enta marché, Lansanayah-barrage, Km 36 et Kaloum carrefour centrale sans oublié d’autres endroits qui vivent la même réalité.
L’emplacement des marchés au bord des rues ou les vendeurs abusent de leurs étalages, devient un phénomène préoccupant pour les usagers de la route. Dans certains endroits, les artères restent occupées anarchiquement par des commerçants et des marchands ambulants qui causent assez de problèmes à la fluidité de la circulation. C’est le cas de Matoto, Cosa, Aéroport, Madina et carrefour Donka. Dans ces endroits, la circulation est presque impossible.
Après plusieurs opérations de déguerpissement par les forces de l’ordre et des administrateurs du marché, a Madina les conducteurs font la cour à ces marchands ambulants afin de se trouver un passage ,les artères de la banlieue de Conakry précisément à Cosa, Bonfi Niger, Taouyah marché par exemple, qui sont transformées actuellement en marché urbain.
Majoritairement les jeunes vendeurs ambulants proposent au public, des denrées de première nécessités dans les bols, sur des tables et même par terre, les chauffeurs sont obligés de ralentir ou freiner par endroits afin d’éviter les accidents de la circulation. Certaines personnes tentent en vain de mettre de l’ordre comme ce gardien de la société, les commerçants et vendeurs ambulant qui occupent ces artères ont tous le même son de cloche.ils soutiennent avec la dernière énergie qu’il n’ya pas de place à l’intérieur du marché.
Mme Sylla Fatou Camara, vendeuse de tomate au marché de Bonfi, estime «On est installée ici sur ces artères par ce qu’on n’a pas de table à l’intérieur du marché, en plus tout le monde connait le problème des femmes, ils nous ont intimées de quitter mais on ne sait pas ou aller pour nourrir nos familles, et pourtant nos marchés sont mal construit on à pas le choix ».
Mohamed Savané fonctionnaire de son état: « Je lance un appel solennel aux occupants des artères de libérer le passage, pour que le passage soit fluide, mais pour moi ce que je remarque chez nous, les gens ne veulent pas que notre pays avance, sinon, un marché c’est un marché et une route c’est une route. C’est ainsi on est obligé des fois de leurs menacées pour quitter la devanture et permettre aux usagers de bien rouler librement. On sait que le temps est dur, mais respectons la loi qu’en même. Donc je demande à tout un chacun d’oublier des idées d’appartenance pour que notre pays puisse aller de l’avant pour le bénéfice de la Guinée et des guinéens».
BIS