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Pourquoi la culture guinéenne est banalisée ?

La Guinée après l’indépendance a rayonné par sa culture, et son sport. Ces activités ont des rôles plus que diplomatique dans ce pays tant elles étaient présentes dans le concert des Nations. Pouvons-nous parler la Guinée de Ahmed Sékou sans penser aux ballets africains, au Bembeya Jazz, au Sofa de Camayenne ou a Hafia FC pour ne citer que ceux là ? Non ! Cependant, les acteurs de ces exploits sportifs et culturels sont pour la plupart décédé dans l’anonymat, le chagrin et surtout par le sentiment d’avoir été abandonné et oublier par une Nation pour laquelle ils ont tout donné. C’est le même sentiment pour les quelques-uns qui, sont sous le poids de l’âge et de la maladie se débattent comme ils le peuvent dans l’indifférence de tous.
Le site nrguinée.net, dans son combat de promouvoir et de défendre la culture guinéenne a rendu visite à un lieu de répétition à Bonfi dans la commune de Matam, une salle complètement ignorée par l’Etat.
Mais, il faut reconnaitre que parallèlement à cette noble mission et aux multiples services rendus à la population, il se trouve de cet établissement public est dans un état qui est de nos jours très alarmant, si on y apporte pas des solutions urgentes et concrètes pour le sortir de cet état de délabrement. Si cette salle de répétition produit des jeunes danseurs qui ont puits représenté notre pays sur la chaine internationale dignement, de nos jours tel n’est pas le cas. Il n’est pas exagérer de souligner que la salle de répétition de Bonfi se trouve dans un état plus que vétuste. D’abord, quand on voit même de l’extérieur, on se rend compte facilement que cette salle de répétition est à l’abandon total.
Ici, après les pluies, à tour de rôle, tous les jours, les filles sont consacrées à une corvée de nettoyage pour réduire le volume d’eau dans la salle.
Mariama Camara, résidente à Bonfi : « Aujourd’hui, la salle de répétition de Bonfi est dans un état très critique, le ministère de la Culture doit sillonner dans les communes pour bien recensé les salles de répétition, car un pays sans la culture est un pays sans la paix. L’ex président, feu Ahmed Sékou Touré avait tout mis à la disposition des hommes de la culture, mais pourquoi pas l’actuel président. Donc, je lance un appel à tous les bonnes volontés de venir au secours de la culture guinéenne, car les ballets africains de Guinée ont émerveillé le monde entier à travers leurs chorégraphies.

BIS

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