C’est en prélude à la journée internationale des filles, célébrée le 11 Octobre de chaque année que les cadres du ministère de l’Action Sociale de la Promotion Féminine et de l’Enfance accompagné de leurs partenaires ont animé une conférence de presse à la maison commune des journalistes à Coléah, dans la commune de Matam, autour de la problématique de la promotion des femmes et des filles d’ici 2030 et faire comprendre aux décideurs de l’importance qui doit être accordée à la couche féminine..
Au cours de cette conférence de presse la Directrice générale de la Promotion Féminine et du Genre Marie Touré et ses partenaires ont donné des messages clés pour transformer les vies des femmes et des filles pour le futur de notre Nation notamment, la création d’un monde dans le quel chaque fille et chaque femme comptent et peuvent être recensées n’est pas seulement possible, c’est un élément essentiel de la véritable égalité, des millions de filles sont invisibles pour les gouvernements et les décideurs politiques parce qu’elles ne font pas l’objet d’un recensement. On ne compte pas les filles qui abandonnent l’école en raison d’un mariage précoce, d’une grossesse ou de la violence le nombre exact de filles qui accouchent avant leur 15ème anniversaire ou le nombre d’heures qu’elles passent à travailler chaque jour, et on ne s’intéresse pas au type de travail qu’elles font ni à la question de savoir si elles sont payées pour leur travail Il est possible de changer leur vie en rendant visibles ces réalités.
Aux dires toujours des conférenciers, le programme de développement durable à l’horizon 2030 promet qu’il n’y aura plus de laissés pour compte. Néanmoins, des millions de femmes et de filles resteront invisibles et exclues jusqu’en 2030 à moins que nous ne disposions davantage de données sensibles au genre pour orienter les décisions et les investissements qui peuvent changer leur vie. Dans les mains des défenseurs des droits des femmes et des filles, des militants, de bonnes données peuvent être de puissants instruments à même entraîner une avancée positive et durable en faveur de l’égalité.
Nous devons tous agir afin de rendre visible l’invisible et de faire en sorte que chaque femme et chaque fille comptent et puissent être recensées. Dans tous les pays, ceux qui produisent des données devraient les exploiter de manière à faire ressortir la situation des femmes et des filles et ceux qui n’en disposent pas devraient les réclamer et insister pour que leur gouvernement respecte les engagements qu’il a pris. Nous ont laissé entendre les conférenciers.
IL est important de souligné que la réalité transparaît d’un mélange de données qualitatives et quantitatives, c’est pourquoi il convient pour cela de tenir à jour des statistiques, amis aussi de demander aux femmes et aux filles ce qu’elles font de leur temps et ce les préoccupe le plus dans la vie. C’est en interrogeant directement les femmes et les filles que l’on apprend le mieux si les gouvernements respectent vraiment leurs engagements envers l’égalité et l’autonomisation.

BIS