A quelques encablures du palais du peuple, derrière l’hôtel Rivera et celui du petit bateau, existe des bidonvilles où la désolation, l’anarchie sont le quotidien de ces habitants. Ce pour cause !
Des habitations construites à l’aide des bambous sur le bras de mer de l’océan Atlantique, ces bordiers sont majoritairement des étrangers venus de la Sierra Leone et du Libéria, composés de la tribu ‘’ Temenè’’, car ceux-ci se sont installés depuis le début des années 90, lorsque la guerre du Libéria et de la Sierra Leone ont éclaté.
Tant bien que mal, à plusieurs reprises, les autorités guinéennes ont déguerpi ces lieux en vue de faire de futur aménagement, mais faute de suivi des dirigeants. Au cours de notre promenade, nous y rencontrait, des existences hors normes, visiblement, les enfants ne reçoivent aucune éducation, les seniors, quant à eux, se soucis à leur activités de subsistances (petits commerce, la vente des boissons à fabrication locale …).
Par ailleurs, parmi ces malheureux, vivent aussi des guinéens aspirant à la vie de débauche, abandonnés par leurs familles respectives. A « Hamzallaye » comme ils le disent, le luxe n’est qu’une chimère, leur préoccupation c’est seulement la subsistance quotidienne.
En revanche, l’existence derrière l’hôtel rivera et le petit bateau de Kaloum, laisse un constat déplorable, qu’en bien même, nous venons d’assister à un drame ferroviaire ce vendredi 14 octobre à 3 heures du matin, coutant la vie d’une personne et de dégâts matériels considérables, car ces riverains sont éventuellement exposés à risque des tragédies.
Am Touré