Conakry, l’arnaque est devenue de nos jours un rapport entre policiers et chauffeurs. Des violences verbales et corporelles, sont entre autres les réalités dont vivent les conducteurs de véhicules tant bien à Conakry qu’ à l’intérieur du pays.
Cette pratique se passe le plus souvent au niveau des différents barrages du pays et certains carrefours de la ville de Conakry. A l’image du rond point Enco 5 dans la commune de Ratoma en passant par Bambeto, Madina et autres coins de la capitale, le constat reste alarmant, la corruption à l’égard des usagers de la route se déroule au quotidien .Une fois, le chauffeur à l’arrêt, le policier s’avance vers le conducteur munis de sont sifflet, matraques ou de bâtons en plastique, des fois mine serré, bonjours, svp je peut avoir les papiers de la voiture ou encore l’assurance du véhicule.
Après quelques minutes de discussion entre le chauffeur et le policier, le premier glisse une somme qui varie de 1000fg à 10.000GNf dans les mains du policier pour ne pas le retenir sur les lieux, mais, il n’est pas au bout de ses peines, ce processus est toute une chaine que les chauffeurs doivent suivre en longueur de la journée.
Face à cette situation qui ne garantie guère la sécurité routière, certains conducteurs ont exprimé leur ras-le-bol à l’instar de :
Alioune Diallo, conducteur de taxi affirme : « Bien que j’ai payé ce montant ici, au prochain carrefour je dois payer aussi la même somme voir plus, car, ces policiers font semblant de demander des papiers or, au fait, ils demandent de l’argent parce que, si tu présentes tous les papiers le policier te dit carrément si ce sont ces papiers qu’ils vont manger donc, tu es obligé de lui filer quelques sous pour ne pas perdre du temps ».
Donc je lance un appel au ministère de la sécurité, de faire un tour de la ville pour visionné nos agents de la route comment ils font leurs travaillent, sinon, nous finirons toujours de retrouver notre pays derrière.
Par ailleurs, comme le dit cet autre citoyen ce sont nos responsables qui sont à l’origine de cette pratique honteuse. « Les policiers ne font pas le travail normalement, avant il y avait les policiers titulaire et les policiers bénévoles. Ce sont les policiers bénévoles qui fatiguent les conducteurs, ont les rencontrent partout dans les grands carrefours et autres grands axes de la Capitale », martel Alsény Sylla.
Pour Bountouraby Camara, « c’est un problème de formation, car, ils n’ont pas reçu la formation lors de leurs recrutement qui n’a été que de la pagaille ; cette pagaille, c’est au compte du gouvernement de corriger cette erreur ».
En attendant, la prise de décision du gouvernement face à cette situation qui met la sécurité des usagers en danger, les populations ont le regard fixé aux autorités compétentes afin de mettre un terme à cette pratique illicite qui ne fait qu’empirer du jour en jour.
BIS