Pour poursuivre son combat afin d’avoir un résultat propice pour le respect des droits des citoyens dans notre pays singulièrement au mode de désignation des chefs de quartier et des chefs district qui, après l’accord du 12 octobre signé entre la mouvance et certains partis politiques attestant que les chefs de quartier et district seront désigner par les maires, les membres du Front National pour la Défense des Droits des Citoyens (FNDDC) composé de partis politiques comme le Bloc Libéral de Faya Millimono, du représentant du Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN), M. François Bourouma et autres, les représentants des organisations de la société civile, ne veulent pas baisser les bras face à cette situation qu’ils qualifient de violation de l’article 98 du code électoral.
C’est pour cette raison que ce front a animé une conférence de presse lundi, 24 octobre à la maison commune des journalistes sise à Coléah dans la commune de Matam à Conakry autour du thème : «Lancement d’une pétition pour la non adoption du projet d’amendement du code électoral qui intègre les accords du 12 octobre en violation d’article 98».
A l’occasion de la signature de la pétition du Front National pour la Défense des Droits Citoyens (FRONDDC) et les Organisations de la Société Civile pour dire non à l’accord du 12 octobre, M. Foussény Koné, membre du front a, au cours de son allocution fustigé cet accord qui, selon lui va dans le sens de la violation des droits des citoyens.
La signature de cette pétition dit-il par les membres du front et les organisations de la société civile et aussi par les citoyens est une façon d’exprimer tout leur mécontentement et leur rejet catégorique face à cet accord entre la mouvance et certains partis politiques du pays par rapport au mode de désignation des chefs de quartier et les chefs de district, mais aussi une manière d’adhérer à l’idéologie du front afin de lutter efficacement contre cette violation des droits et des citoyens en Guinée. Car, selon M. Koné, ces chefs de quartier et district ne répondra nullement aux besoins des citoyens mais plutôt il sera une marionnette pour celui qui l’a désigné.
Pour Dr. Faya Millimono, ce mode de désignation des chefs de quartier et les chefs de district par les maires qui seront élus prouve à suffisance que les libertés et les droits des citoyens sont effectivement menacés. Pour lui, c’est un droit acquis dans notre pays que les chefs de quartier et les chefs de district soient élus comme le prévoit la constitution et les lois de notre pays. Selon l’orateur, le combat engagé pour le renforcement de la démocratie en Guinée aura un aboutissement heureux en faveur des populations en vue d’un lendemain meilleur dans la mesure où cette idée n’est pas partagé par la plupart des députés mais aussi par la majorité des populations guinéennes.
Et pour gagner ce pari, Dr. Faya Millimono a invité tout le peuple de Guinée de se lever pour montrer à la face du monde que leur liberté et leur droit sont en train d’être confisqué par un groupe d’individu qui ne pense qu’à leur propre intérêt.
S.K.