Dans la Capitale guinéenne, les marchands occupent de façon anarchique les routes pour vendre leurs marchandises au grand dam des autorités et de l’ordre social. S’asseoir au bord de la route pour vendre est devenu une routine pour les riverains.
Aujourd’hui, ce sont des vendeuses des chaussures des eaux minérales, des collants, des pagnes et les articles divers qui occupent les trottoirs ou les bordures des routes.
Cette situation se vérifie surtout au grand marché de Madina, Gbessia, Enco5, Matoto, Enta, Lansanayah Barrage pour ne citer que cela, les citoyens ont transformé les routes en marché une pratique malveillante qui ternit l’image du pays.
Pour certains, c’est la conjoncture actuelle qui les obligent d’en faire l’usage.
M’Balia Bangoura, vendeuse au marché de Enta « La faute incombe à nos responsables, parce que tous les marchés de la Capitale se trouvent au bord de la route ou presque, c’est pourquoi les gens débordent les routes. En plus les administrateurs aussi ne font que récupérer de l’argent dans la main des gens en les promettant de leur donner une place au marché.
Donc, si vous voulez que nous restions auprès de la route, trouver nous une place qui est très loin de la route, ça nous permettra de bien vendre et être dans la bonne sécurité » explique telle.
Alpha Amadou Diallo, vendeur des produits cosmétiques : L’emplacement de nos marchés ne sont pas bon, du marché Niger en ville en passant par Coléah, Madina Bonfi, Gbessia, Matoto, Enco5, Kaporo, Enta, Lansanayah Barrage et Sonfonia sont au bordure de la route. Donc, le gouvernement n’a qu’à créé des bons endroits pour nous, sinon, s’asseoir ici c’est un danger. Car, nous somme exposés au grand danger, mais que faire avec la conjoncture actuelle qui ronge les guinéens.
Nous demandons à nos gouvernements de construire des marchés modernes à l’image du grand marché de Conakry sis à Dabondy dans la Commune de Matam et mettre les polices de proximité pour cadrer les gens de ne pas déborder les routes.»
BIS