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Fidel Castro Ruz, leader historique de la Révolution cubaine n’est plus

Depuis 1959, le leader historique de la révolution cubaine à encouragé et dirigé la lutte du peuple cubain pour consolider la révolution, son avancée vers le socialisme, l’unité des forces révolutionnaires et  tout le peuple, les transformations économiques et sociales du pays, le développement de l’éducation, de la santé, du sport, de la culture, de la science, de la défense.

Fidel Castro Ruz a dirigé l’affrontement aux agressions extérieures, a conduit une politique étrangère active et de principes, les actions de solidarité avec les peuples en lutte pour leur indépendance et leur progrès, et l’enrichissement de la conscience révolutionnaire, internationaliste et communiste du peuple.

Née le 13 août 1926 à Biràn dans l’ancienne province d’Oriente. Son père, Angel Castro Argiz paysans galiciens, pauvre, était propriétaire terrien et métayer de plantations  de canne à sucre, sa mère, Lina Ruz Gonzalez, était issue d’une famille paysanne de la province de Pinar Del Rio.

Castro apprend à lire et à écrire à la petite école publique de Biràn et l’école primaire à Santiago de Cuba chez les frères des écoles chrétiennes (école la Salle) puis chez les jésuites (écoles Dolores). Il commence ses études secondaires dans cette même école et les conclut à la Havane toujours chez les jésuites (collège Belén ou Bethléem) en juin 1945 (baccalauréat, lettres).

Fidel Castro Ruz s’est toujours distingué dans toutes les matières en rapport avec les lettres. Véritable athlète, qui a su forcer l’admiration et l’affection de tous. Il fera des études de droit, et nous ne doutons pas qu’il remplira le livre de sa vie de pages brillantes. ‘’El comandaté’’ pour les intimes a de l’étoffe et l’artiste ne fera pas défaut en lui.

A l’université, Fidel Castro Ruz débute sa vie politique, en septembre 1945, il entreprend des études de droit et sciences sociales et de droit diplomatique à l’université de la Havane. Il se mêle aussitôt aux luttes politiques universitaires et occupe différentes responsabilités à la fédération des étudiants et devient membre de différentes organisations étudiantes progressistes et anti-impérialistes, telles que, le comité pour l’indépendance de Porto Rico, dont il est fondateur et le comité pour la démocratie en république dominicaine dont il est président.

Il organise de  nombreuse protestations et dénonciations de la situati on politique et sociale du pays. Il est plus d’une fois tabassé ou incarcéré par les forces répressives.

De juillet à septembre 1947, en troisième année d’université, Fidel Castro s’enrôle dans une expédition armée visant à renverser le dictateur de Saint-Domingue, Rafael Leonidas Trujillo. Les participants s’entraînent sur la caye confites, il est nommé chef de peloton puis chef de compagnie. Mais le bateau qui conduit l’expédition, est arraisonné par une frégate de la marine cubaine. Plutôt que de se laisser arrêter, il plonge à l’eau avec son arme, considérant une honte d’être capturé sans avoir lutté. Il participe activement dès 1948 à ses campagnes politiques, en particulier celles de son principal dirigeant, Eduardo R. Chibas. A la mort du fondateur, il redouble d’efforts  pour démasquer la corruption du gouvernement Carlos Prio Socarras.

En 1948, il se rend au Venezuela, au Panama et en Colombie, c’est là que surprend le soulèvement populaire provoqué par l’assassinat du leader colombien Jorge Eliécer Gaitan, en avril, il prend part à l’insurrection, en sortant indemne. En mars 1949, il conduit une protestation devant l’ambassade étasunienne après que des marins de ce pays ont manqué de respect au monument de José Marti, le héros national cubain. En 1950, il obtient les titres de docteur en droit civil et de licence en droit diplomatique.

De la Moncada à la Sierra Maestra, quand le général Fulgencio Batista fait un coup d’Etat le 10 mars 1952, il est l’un des premiers  à dénoncer ce régime illégal et réactionnaire et à appeler à son renversement. Castro entraine plus d’un millier de jeunes ouvriers, employés et étudiants, provenant essentiellement du Parti orthodoxe, et avec 160 d’entre eux attaque la caserne Moncada à Santiago de Cuba et la caserne de Bayamo le 26 juillet 1953, cette action étant conçue comme le détonateur de la lutte armée contre le régime Batista.

Mais le facteur surprise ayant échoué, il fût arrêté le 1er août par l’armée, il est maintenu au secret pendant 76 jours. Le 16 octobre 1953, il assure sa défense dans une plaidoirie qu’il reconstituera en prison et qui passera à la postérité sous le titre de l’histoire m’acquittera, il est condamné à 15 ans de réclusion.

Enfermé à la prison de l’île des Pins avec ses compagnons, il s’efforce de dénoncer le régime oppresseur tout en mûrissant et polissant ses plans révolutionnaires et en enrichissant la formation théorique et idéologique de ses compagnons.

En juillet 1955, convaincu qu’il est impossible de lutter légalement contre le régime, il part pour le Mexique afin d’y organiser une insurrection armée dans des conditions économiques précaires et soumis à la double vigilance des autorités  mexicaines et cubaines, il organise et entraîne les membres de son mouvement et mène une campagne intense de diffusion de ses idées insurrectionnelles.

En 1956, il affirme, nous serons libres ou martyrs, c’est pour tenir cette promesse qu’il s’entraine avec son Raul, Juan Manuel Marquez, Ernesto Che Guevara, Camilo Cienfuegos et d’autres révolutionnaires en faisant de longues marches, en escaladant des volcans proches de Mexico, en faisant des pratiques de défense personnelle, de tactiques de guérilla et de tir.

Le 20 juin 1956, il est arrêté avec ses compagnons par la police mexicaine, qui a découvert les maisons où ils sont camouflés et saisit une bonne partie de leurs armes. Libéré à la suite de démarches de personnalités politiques mexicaines, il décide d’accélérer les préparatifs révolutionnaires et achète le Yacht Granma à bord duquel, dans la soirée du 25 novembre 1956, il embarque à Tuxpan avec 81 compagnons dont la moyenne d’âge et de 24 ans, en direction de Cuba.

Le 2 décembre 1956, les expéditionnaires débarquent sur la côte Sud-ouest de l’ancienne province d’oriente. Les forces de Batista les découvrent, le 5 décembre à Alegria de Pio, les révolutionnaires sont décimés et dispersés, certains sont arrêtés et d’autres tout simplement assassinés.

Ayant reçu le soutient de paysans du coin, Fidel Castro Ruz parvient à retrouver son frère Raul à Cinco Palmas et à regrouper les expéditionnaires ayant survécu. Il pénètre alors dans la Sierra Maestra pour y poursuivre la guerre révolutionnaire.

Le 17 janvier 1957, il dirige les actions armées contre l’armée de Batista, la prise de la caserne de la Plata. Cette première victoire permet à la future armée rebelle de commencer à croître et à se consolider.

Pendant 25 mois, il dirige les actions militaires et la lutte révolutionnaire des forces rebelles et du mouvement du 26- juillet. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 1959, recourant à la grève générale révolutionnaire suivi par tous les travailleurs, il parvient à faire avorter un coup d’Etat tenté dans a Capitale par des généraux avec le soutien des USA. Il entre victorieux dans Santiago de Cuba le premier jour de l’année et le 8 à la Havane.

A la victoire de la révolution, conserve ses fonctions de commandement en chef. Ce n’est que le 13 février 1959 qu’il est nommé premier  ministre du gouvernement révolutionnaire.

En avril  1961, il organise et dirige toutes les actions engagées pour défendre le pays et la révolution contre les agressions militaires et les activités de bandes armées contre-révolutionnaires, en particulier la défaite de l’invasion organisée par la CIA à Playa Giron. Et conduit le peuple cubain dans les jours dramatiques de la crise d’octobre 1962.

En 1960-1965, Fidel est secrétaire général des organisations révolutionnaires intégrées (ORI), puis du parti uni de la révolution socialiste de Cuba (PURSC). En octobre 1965, à la constitution du comité central du parti communiste de Cuba, El comandaté est nommé secrétaire général et membre du bureau politique, poste ratifié par les cinq congrès du parti tenus  à ce jour. En 1976, il est élu député à l’assemblée nationale du pouvoir populaire, nouvellement créée pour la commune de Santiago de Cuba et réélu chaque fois depuis, il à aussi occupé jusqu’en 2008 le poste de président du conseil d’Etat et de président du conseil des ministres. Il à présidé des missions officielles dans plus d’une cinquantaine de pays, il a reçu plus d’une centaine de décoration cubaines et étrangères, et de nombreuses distinctions d’université et de sociétés savantes de Cuba, d’Amérique latine et d’Europe.

Castro à dirigé du point de vue stratégique la participation de centaines de milliers de combattants cubains dans des missions internationaliste en Algérie, Syrie, Angola, Ethiopie et dans d’autres pays, et promu et organisé la coopération de dizaine de milliers  de médecins, d’enseignants et  de techniciens cubains dans plus de 40 pays  du Tiers-monde, ainsi que les études à Cuba de dizaines de milliers d’étudiants de ces pays.

BIS

 

 

 

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