Aujourd’hui, nombreuses sont des jeunes filles déscolarisées ou qui sont soucieuses de leur avenir. Conscientes qu’elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes pour la réalisation de leurs projets. Et que toutes les manières, chacun porte une charge permanente que personne d’autre ne peut prendre pour autrui. Ainsi, certaines d’entre elles, ont préféré de s’atteler pour des petits métiers, comme la couture, la coiffure pour ne citer que cela, et d’autres par contre, se débrouillent dans le petit commerce. Ceci, pour devenir des femmes utiles dans la société. Nombreuses jeunes filles se battent pour ne pas être à la merci des gens.
Mariama Komara, vendeuse des Friperies à Avaria « Honnêtement mon rêve c’est d’aller très loin à l’école, mais comme le destin de l’homme appartient à Dieu, c’est la loi de la nature, on ne peut rien faire.
Sinon, j’étais belle et bien à l’école, mais du fait que j’avais échoué trois (3) fois le BEPC, je me suis décidée de faire le petit comme pour ne pas rester comme ça, mais, sincèrement je ne le regrette pas, parce que, je ne suis pas à la merci des gens. En plus, je viens toujours en aide à ma famille surtout à ma chère mère.
Donc, je conseillerais toutes les jeunes filles d’être sérieuses, c’est-à-dire de s’y mettre au travaille, car seul le travail paye », a telle expliqué.
M’Balia Bangoura, universitaire « Vue l’état de mon pays, c’est la raison pour laquelle je suis là, sinon, j’ai fini mes études depuis 2013, mais le marché d’emploi s’annonce extrêmement ardu.
Donc, rester à la maison bras croisé, c’est pourquoi, j’ai décidé de venir faire le petit commerce pour au moins subvenir à mes besoins.
Je demande à toutes les universitaires, il n’ya pas de sous métier, venons vendre en entendant avant que l’Etat ne pense à nous, sinon le trop tard finira de nous rattraper un jour ».
Ibrahima Sory Bangoura