Aujourd’hui force est de reconnaitre que ce vieux métier a pris une vitesse croisière en Guinée. Une réalité qui passe sous nos jeux à l’heure où nous sommes.
Pour certains, nombreuses sont les jeunes filles et certaines femmes mariées qui se livrent totalement à ce marché de sexe à la conquête parfois du bien-être ou pour les gains faciles. Leurs lieux de prédilection, les boîtes de nuit, les maquis ou même au bord des grands carrefours de la place.
Dès le crépuscule, ces femmes mariées et ces jeunes filles prennent leurs sacs sous l’œil indifférents des parents irresponsables. D’ailleurs, la plupart n’incitent-ils pas ces filles à aller à la recherche de la dépense quotidienne ? La plupart de ces femmes ou jeunes filles abandonnent les écoles et les métiers pour se transformer en commerçante de sexe pour faire face à des besoins exclusifs. Pour eux, c’est une manière pour venir en aide à leurs parents.
La question que l’on se pose, comment cette pratique se déroule au Km 36 ? Pour répondre Mme Sylla Aminata Soumah, dira que les choses sont claires. Les jeunes filles s’exposent d’abord à travers des habillements extravagants et voir même très bizarre qui mettent à nue la proéminence de leur corps.
On peut aussi remarquer dans ces lieux mal sains, la consommation sans relâche d’alcool chez certaines jeunes filles ou femmes en quête de 6000 ou 30000 FG. Des provocatrices par excellence, qui font allumer des hommes en exposant leur bas-ventre couverts de poils noires.
Allez comprendre, car c’est une honte nationale pour le pays d’El hadj Mamadou Saliou Camara, El hadj Oumar Tall, Thierno Aliou Boubadignan, le fondateur de Labé, sans oublier aussi Bocar Biro, le roi de Timbo, de Dinah Salifou pour ne citer que cela. Donc, il est temps pour les mères de familles et des autorités du pays de bien vouloir prendre des dispositions draconienne pour mettre fin à cette pratique qui est entrain de nuire l’image d’un pays à 95% musulmans.
A faire à suivre !
BIS