Depuis un moment, on constate la poussée des grands immeubles offrant une vue esthétique à notre capitale Conakry. A l’image des quartiers populaires comme Manquépas, Sandervalia, Boulbinet et Kouléwondy.
Mais malheureusement, même si certains de ces immeubles sont d’une qualité respectable, il reste cependant qu’ils ne sont pas adéquatement intégrés dans leurs milieux par faute de l’entretien de son entourage suite au dépôt abusif des ordures par certains citoyens de la localité.
Ces nouveaux immeubles s’imposent dans le paysage urbain de Conakry d’une façon désolante. Effet, le contraste qu’ils offrent ne laisse aucun doute qu’ils ne tiennent pas compte de la notion de plan d’implantation et d’intégration architecturale.
Par ailleurs, Sandervalia, le bord de la mer est inadéquatement occupé par un parc d’automobiles de seconde main et d’autres activités lucratives dont la pratique a nécessité l’installation d’abris de fortune. Ce lieu sert aussi de dépotoir d’ordures.
Bref, le paysage urbain de Conakry laisse un souvenir désolant. Aujourd’hui, elle est devenue une ville obstruée, une ville prise en otage à même ses espaces publics par des installations fixes et toutes sortes d’activités non conformes. A cela, s’ajoute une cohabitation très préoccupante entre ces anciens immeubles, trop petits et ses nouveaux immeubles, trop hauts, ce qui donne lieu à un contraste répulsif.
BIS