Dans chaque continent, il ya des grandes équipes qui animent la compétition et qui jouent des matchs internationaux selon les rivalités.

En Afrique la compétition est dominée par deux géants du football africain : l’Egypte de Mohamed Salah et le grand Cameroun de Vincent Aboubacar, ces deux équipes ont animé de la plus belle manière la compétition depuis tant d’années. A tel point que chaque année, s’ils sont qualifiés, tout les fans du cuir-rond veulent assister à leur choc.

Plus de 38216 spectateurs ont suivi dimanche 5 février la grande finale de la 32ème édition de la Coupe  Afrique des Nations  de Football (CAN) entre les pharaons d’Egypte et les Lions indomptables du Cameroun  dans un stade de l’amitié de Libreville archi comble.

Avec un service d’ordre impeccable qui a bouclé  le stade dans tous les sens, le match s’est déroulé sans la moindre pagaille, avec une ambiance électrique digne de nom, sur laquelle seul le football peut le produire. Le match a commencé sur un rythme infernal  imposé par les camerounais, les actions fusaient de toute part.

Dès la première minute de jeu, ELSAID met le dernier camerounais ONDOA à l’épreuve. Les occasions se multiplient de part et d’autres, à la (5ème, et 16ème min de jeu), par SIANI et l’infatigable BASSOGOG, mais sans danger pour le vétéran de 44 ans ELHADARY.

Après ce quart d’heure de jeu ou l’on vit rien venir malgré une pression des Lions indomptables, les Pharaons remis en confiance se placèrent intelligemment sur toutes la largeur du terrain. Le jeu se poursuit jusqu’à la 21ème min de jeu pour voir le meneur de jeu ELNENY  ouvrir le score pour l’Egypte (1-0).

C’est à la 34ème min de jeu, sur un centre du Benjamin Moukandjo, mais le dernier égyptien  capte le ballon avec la plus belle manière.

C’est sur ces multiples occasions de part et d’autres que l’arbitre zambienne renvoie les deux formations aux vestiaires.

Et dès la reprise, l’Egypte expérimentée et le Cameroun rajeunie qui reviennent sur le terrain pour limiter les dégâts. Le Cameroun de Vincent Aboubacar à intérêt de soigner son image avec la détermination  et le courage de gagner et la crainte de perdre.

Avec son défenseur NKOULOU, il parvient à égaliser à la 58ème min de jeu (1-1). A la 69ème min ; sur un geste personnelle de Vincent Aboubacar,  Benjamin  Moukandjo tir à sa manière, mais le gardien suit bien la trajectoire du ballon.

A la 86ème min de jeu, sur un contrôle de la poitrine et plein de sang froid, Vincent Aboubacar augmente le score à (2-1).

Et c’est sur ce score de (2-1) que l’arbitre siffle la fin du match en faveur des poulains d’Hugo Bross.

De tout ce qui précède l’Egypte et le Cameroun, c’était une rencontre classique du football africain. La bataille était rude et garantie par un bon spectacle du cuir-rond.

Après la rencontre, les deux protagonistes ont développé la vertu de la fraternité et de l’amitié par le sport.

BIS