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Quand les habitations se côtoient avec des voies ferrées !

De Sanoyah à la presqu’ile de Kaloum, ils sont des milliers de personnes à abriter dans les alentours des voies ferrées en mettant dangereusement  la vie des centaines et des  milliers habitants au risque perpétuel.  Ainsi, pourquoi ces riverains côtoient-ils cet environnement au péril de leur vie ?  

Sur cette configuration des choses, il s’agit le plus souvent des situations plus ou moins pitoyables pour ces personnes, surtout à partir du moment où ces individus se trouvent dans les conditions extrêmement embarrassantes tant sur le plan économique et conjoncturel.

Au-delà de ces facteurs, il s’avère également, depuis belle lurette sur les questions cadastrales la ville de Conakry, était sans ambages mal partit, qu’en bien même la politique de lotissement des autorités sur la capitale guinéenne reste et demeure lettre morte, surtout en termes d’application effective de ces contrées jugées à haut risque pour les riverains.

Certes, on dénote également  les constructions anarchiques sur ces lieux, sans l’approbation du ministère de l’aménagement et de ville, sachant ainsi le risque d’y habiter. À qui la faute ?

En outre, sur la même optique, nous assistons le débordement de certains marchés de la place vers les rails, qui s’entassent quotidiennement sans la moindre conscience de mettre en jeu  leur existence. C’est le cas du marché de Madina (Avaria), derrière le petit bateau à (Tombo) et plusieurs sites de peuplement de la ville de Conakry.

Toutefois, peut-on croire s’il y’a d’autre solutions pour ces riverains afin de s’écarter éventuellement sur le risque d’accident ? Difficile d’affirmer, pour l’heure, il convient de tirer une sonnette d’alarme en vue de préserver vraisemblablement le danger.

Philippe Bangoura citoyen de Dixinn «  le fait de vivre dans un tel environnement suscite naturellement l’angoisse, mais certainement ces personnes n’ont vraiment pas la possibilité d’en chercher mieux, ils sont plus en plus démunis, franchement en ce qui me concerne, j’ai la peine pour ceux-ci ; si notre pays était en voie de dynamique économique, l’Etat pourrait probablement leur venir en aide, hélas bonne chance à tous ceux qui y vivent dans ces conditions lamentables. »  Conclu t-il.

En claire, il serait approprié pour ces riverains y compris des autorités de prendre des mesures idoines en vue de pallier à cette question épineuse pour le bonheur de tous.

Amara Touré

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